Résumé

PA-024

Expression des récepteurs à la somatostatine SSTR2 et SSTR5 dans les cancers médullaires de la thyroïde

L. Képénékian*a (Dr), M. Decaussin-Petruccib (Dr), A. Vasiljevicc (Dr), G. Tondeurb (Mme), JC. Lifanted (Pr), F. Borson-Chazota (Pr)

a Fédération d'Endocrinologie, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE ; b Service d'Anatomie et Cytologie Pathologiques, Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, FRANCE ; c Centre de Pathologie Est, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE ; d Service de Chirurgie Générale et Endocrinienne, Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, FRANCE

* lori.kepenekian@gmail.com

Woelfl et al. ont récemment rapporté sur une série de 87 cancers thyroïdiens, 6 carcinomes médullaires de la thyroïde (CMT) avec une expression de sous-types de récepteurs à la somatostatine SSTR5 (100% des cas) et SSTR2 (50% des cas), ce qui pourrait avoir des applications thérapeutiques.

Objectif : évaluer l’expression de SSTR2 et SSTR5 dans une cohorte de 29 CMT.

Matériel et Méthodes : Etude de l’expression de SSTR2 et SSTR5 par immunohistochimie sur 29 CMT répartis selon 3 groupes d’agressivité : 10 à faible risque (pT1bN0 et pT2N0), 10 à haut risque (pT3 et pT4) et 10 à risque intermédiaire (pT1bN1 et pT2N1). 10 NEM2 étaient identifiées (respectivement 2, 2 et 6 dans le groupe à faible risque, à haut risque et à risque intermédiaire). Seul un marquage membranaire a été considéré comme significatif et l’intensité du marquage a été analysée par 2 méthodes semi-quantitatives, selon un score de 1 (S1) à 3 (S3) (le seuil de positivité étant ≥ S2) et en pourcentage de cellules marquées.

Résultats : Sur les 29 cas, trois cas étaient positifs pour SSTR2 (1 dans le groupe à faible risque (S2/5%) et 2 dans le groupe à haut risque (S2/5% et S3/20%)) et un cas pour SSTR5 (dans le groupe à haut risque (S2/30%) chez un patient NEM2).

Conclusion : Nos résultats ne montrent pas d’expression significative de SSTR2 et SSTR5 dans les CMT suggérant l’absence de bénéfice à attendre d’analogues de la somatostatine pluripotents chez ces malades.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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