Résumé

P377

Étude sur l’hypercalcémie en médecine interne

Z. Hadj Ali*a (Dr)

a Z. HADJ ALI, Z. AYDI, F. DAOUD, L. BAILI, B. BEN DHAOU, F. BOUSSEMA., Tunis, TUNISIE

* hadjalinbz@gmaail.com

Introduction :

L’hypercalcémie est une complication métabolique fréquente, potentiellement grave et d’étiologies diversifiées. Notre objectif était d’étudier les modes de révélation, ses différentes étiologies, les modalités thérapeutiques et évolutives de l’hypercalcémie.

Matériels et Méthodes :

Étude rétrospective, sur une période de 16 ans et étudiant les dossiers de patients présentant une hypercalcémie.

Résultats :

IL s’agissait de 50 patients dont 21 hommes et 29 femmes. L’âge moyen était 59.7 ans. Les signes révélateurs étaient dominés par les manifestations ostéoarticulaires (52%), les signes généraux (44%), les signes digestifs (20%), les signes rénaux obstructifs (16%), les signes neuromusculaires (16%) et les signes cardiaques (6%). On ‘avait noté qu’un seul cas d’hypercalcémie maligne. La calcémie moyenne était à 2,9 mmol/l. L’origine néoplasique était notée dans 50% cas. Il s’agissait d’un myélome multiple (34%) et de métastases osseuses d’un adénocarcinome thyroïdien (6%), prostatique (6%) et broncho-pulmonaire (4%). Une hyperparathyroïdie primaire était notée dans 28% des cas. Les autres étiologies étaient à type de sarcoïdose systémique, de tuberculose, de syndrome de Sjögren et de syndrome d’activation macrophagique. Aucune étiologie n’était retrouvée dans 14 des cas. Le traitement était basé sur l’hyperhydratation (100%), les bisphosphonates (18%), les diurétiques (16%), les corticoïdes (15%) et la calcitonine (14%). Le traitement étiologique était adopté dans tous les cas.

Conclusion :

La confirmation du diagnostic d’une hypercalcémie est simple, puisqu’elle fait appel qu’à la simple répétition du dosage de la calcémie. L’orientation du diagnostic étiologique repose d’abord sur le dosage de la parathormone.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.