Résumé

P041

Le syndrome de selle turcique vide

A. Lahlou*a (Dr), F. Aziouaza (Dr), N. Boufaidaa (Dr), H. El Ouahabia (Pr), F. Ajdia (Pr)

a Centre hospitalier universitaire Hassan II, Fès, MAROC

* lahlouasmae1985@gmail.com

Objectif

Le but de notre travail est de déterminer les aspects cliniques, biologiques et étiologiques du syndrome de selle turcique vide.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective ayant concerné 8 patients, hospitalisés au service d’endocrinologie du CHU Hassan II, présentant sur l’IRM HH une selle turcique vide (STV).

Résultats

L’âge de nos patients variait entre 24ans et 61ans avec une moyenne de 38ans, le sexe féminin était prédominant (87,5% des cas). L’aménorrhée secondaire était la circonstance de découverte la plus fréquente : chez 5 patientes ayant un antécédent d’hémorragie de délivrance avec absence de montée laiteuse. Les autres patients présentaient: des céphalées avec troubles visuels, des signes d’hypothyroïdie avec malaises hypoglycémiques et asthénie ainsi que des signes d’hypogonadisme. Une insuffisance antéhypophysaire était présente dans tous les cas : une insuffisance gonadotrope et corticotrope dans 100% des cas, et thyréotrope dans 62,5% des cas. Une hyperprolactinémie a été retrouvée chez un seul patient. Les étiologies étaient : un syndrome de Sheehan dans 62,5% des cas, une cause iatrogène post chirurgicale dans 12,5% des cas, et une STV primitive dans 25% des cas.

Discussion

La STV résulte de deux types de mécanismes ; les déficiences primitives du diaphragme sellaire et les causes intra-sellaire. Comparativement aux signes d'appel classiques (céphalées, obésité, troubles visuels ou aménorrhée-galactorrhée) les signes d'insuffisance antéhypophysaire aigue ne sont qu'exceptionnellement révélateurs.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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