Résumé

P153

Echographie vs cytologie dans les cancers thyroïdiens différenciés.

A. Issolah*a (Pr)

a Etablissement public hospitalier service de chirurgie générale, Rouiba, ALGÉRIE

* isso.arezki@gmail.com

Dans une étude prospective regroupant 71 cas opérés pour cancer différencié de la thyroïde, nous avons comparé les caractères échographiques des nodules aux cytologies franchement malignes ou suspectes, conditions nécessaires d’intervention chirurgicale. Après étude anatomopathologique des pièces opératoires, la sensibilité et la spécificité des caractères échographiques des nodules reconnus comme prédictifs de malignité étaient respectivement de 78,95% et 52% pour hypoéchogène (n= 30), de 55,26% et 56% pour hétérogène (n=21), de 31,58% et 92% pour microcalcifications (n=12), et enfin 36,84% et 100% pour solide (n=14). Pour la cytologie (CT) maligne (n=28), 9 étaient de faux positifs, une sensibilité de 54,3% et une spécificité de 96,9%, une VPP de 67,9% et une VPN de 94,6%. La CT « suspect » (n=43) donnait 29 bénin (67,44%) et 14 malin (32,55%). Discussions : les caractères échographiques sont les mêmes que ceux identifiés par la Society of Radiologists in Ultrasound consensus conference statement Radiology, mais l’échographie n'est intéressante que si l'on associe plusieurs caractères. Contrairement à la littérature, notre qualité de la CT reste à parfaire; trop de faux positifs, et la CT « suspect » semble plutôt une fuite devant le challenge reconnue de cette cytologie. En conclusion, les 2 examens sont complémentaires, mais nécessitent plus de maîtrise et de technique, l’échographie avec une sonde d’au moins 12Mhz guidant la ponction pour une meilleure lecture de la CT.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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