Résumé

P067

Surpoids et obésité: facteurs de risque de la sclérose en plaques

I. Mahmoud*a (Dr), M. Aissia (Dr), S. Younesb (Dr), M. Frih Ayedc (Dr)

a chu monastir, Monastir, TUNISIE ; b chu monastie, Monastir, TUNISIE ; c chu monastir, Moastir, TUNISIE

* aissimouna@yahoo.fr

INTRODUCTION :

En plus d’être associée au diabète et aux maladies cardiaques, l’obésité pourrait aussi être liée à des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques (SEP) .

MATERIELS ET METHODES :

Il s’agit d’une étude descriptive des patients atteints de SEP colligés dans le service de neurologie monastir sur une période de 14 ans.

RESULTATS :

Il s’agit de 62 patients codés SEP dans le service de neurologie Monastir associé à un échantillon de la population saine de la même région apparié selon l’age et le sexe, constitué de 58 volontaires sains. L’âge moyen de la population d’étude était de 38,5±11,9 ans avec des extrêmes allant de 18 à 73 ans. Dans le groupe des témoins, l’âge moyen était à 31,6±11,5 ans avec des extrêmes allant de 18 à 72 ans. Une forte prédominance féminine était notée dans notre population d’étude avec un sex-ratio de 2 ,1 . L'IMC moyen chez notre population était de 23,75 Kg/m² avec un IMC maximal à 35,32 kg/m². le surpoids représentent un facteur de risque de la SEP bien que non significatif (p=0,087)chez nos patients.

DISCUSSION-CONCLUSION :

L’obésité crée l’«environnement optimal» pour les maladies auto-immunes. En outre, l’inflammation interne qui tend à se développer chez les personnes obèses est susceptible d’aggraver la progression de la maladie. Des expériences menées sur des souris atteintes de SEP ont montré que leur paralysie s'est améliorée après un régime méditerranéen. Cependant la taille de notre échantillon pourrait expliquer le resultat non significatif.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

afficher le poster