Résumé

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Diabète de type 1 à marche lente : une entité à cheval

F. Boubakera (Dr), M. Jemel*a (Dr), H. Sayadib (Dr), S. Grajaa (Dr), H. Marmoucha (Dr), I. Khochtalia (Pr)

a CHU MONASTIR SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET DE MÉDECINE INTERNE, Monastir, TUNISIE ; b CHU MONASTIR SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET DE MÉDECINE INTERNE, Monastir, TUNISIE

* maneljemel@gmail.com

Objectifs : Déterminer les caractéristiques cliniques et évolutives des malades diagnostiqués comme ayant un diabète LADA entre les années 2006 et 2015.

Matériels et méthodes : Une série rétrospective de 15 cas dont 14 hospitalisés au sein de l’unité d’endocrinologie.

Résultats :

Il s’agissait de 8 hommes et de 7 femmes, l’âge moyen au moment du diagnostic était de 38,12 ans (extrêmes d’âge entre 29 et 54 ans), trois malades étaient âgés de plus de 40 ans. La moyenne d’évolution du diabète était de 2,7 ans (extrêmes entre 6mois et 8ans). 3 malades ne recevaient aucun traitement, 6 recevaient des sulfamides et le reste une association entre sulfamides et biguanides. Le diabète était déséquilibré dans tous les cas, un amaigrissement significatif était noté dans 10 cas (66%) et une cétose dans 8 cas (53%). Le BMI moyen au moment du diagnostic était de 24,29 kg /m2 (extrêmes 16,9 et 31,4), avec seulement 2 malades avec un BMI dépassant les 30 .Des antécédents familiaux d’auto-immunité étaient notés dans 5 cas (30%) et une perturbation du bilan thyroïdiendans 3 cas (18%)

Conclusion : La prévalence de diabètes de type 1 à démarche lente reste difficile à évaluer vues des caractéristiques cliniques souvent intermédiaires entre un diabète de type 1 et de type 2.Le diagnostic se base sur la présence d’anticorps du diabète de type 01. Notre série soulève tout de même la rareté de l’obésité quoique le BMI antérieur reste important à préciser et la fréquence de l’auto-immunité associée.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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