Résumé

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L’hépatite chronique B, le diabète sucré type 2 et la stéatose hépatique ont un impact similaire sur les profils métaboliques

BM. Mihaia (Dr), C. Cijevschi-Prelipceanb (Pr), C. Mihaib (Dr), R. Stefanc (Dr), CM. Lacatusu*a (Dr)

a Discipline de Diabète, Nutrition, Maladies Métaboliques, Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, ROUMANIE ; b Discipline de Sémiologie Médicale et Gastroentérologie, Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, ROUMANIE ; c Centre Clinique Providenta, Iasi, ROUMANIE

* cmlacatusu@yahoo.co.uk

Objectif: L’analyse des associations entre la stéatose hépatique (SH), l’hépatite B chronique (HBC) et le profil métabolique parmi les patients avec diabète sucré type 2 (DST2) du comte d’Iasi, Roumanie, compte tenu de la rareté des publications à ce sujet.

Patients et méthodes: Étude transversal sur trois groupes de patients, dénommées DS (DST2 et SH, 55 sujets), DSH (DST2, SH et HBC, 30 sujets) et H (HBC et normoglycémie, sans stéatose, 17 sujets), auxquels le consentement éclairé et les dates suivantes ont été collectées: âge, sexe, indice de masse corporelle (IMC), tour de taille (TT), rapport taille-hanches (RTH), hypertension artérielle (HTA), adiponectine et lipides.

Résultats: La distribution par sexe était similaire; l’âge moyenne du groupe H était inférieure aux autres. L’IMC moyen des groupes DS et DSH était supérieur à celui du groupe H (p=0,001). Les moyennes des TT et RTH et l’incidence de l’HTA étaient aussi plus baisses dans le groupe H. L’IMC≥30kg/m2 était plus rare dans le groupe H comparé aux groupes DS et DSH (p=0,013). L’hypertriglicéridémie était plus fréquente dans le groupe DS, comparé aux groupes DSH (p=0,0007) et H (p=0,00001). Les moyennes du cholestérol total, de ses fractions et de l’adiponectine sérique ne montraient pas des différences significatives entre les groupes (p>0,05). Il n’y avait pas des autres différences significatives entre les groupes.

Discussion: L’addition du HBC au DST2 ne modifie pas substantiellement le profile métabolique. Les différences entre les trois groupes analysées sont minimales et probablement induites par l’excès pondéral et la présence du diabète.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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