Résumé

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Etude épidémio-clinique de l’hyperparathyroïdie secondaire à l’insuffisance rénale chronique dans le service de néphrologie et d'hémodialyse du CHU du Point G

D. Traoré*a (Dr), B. Traoréa (Dr), I. Nientaoa (Dr), M. Marikoa (Dr), B. Draméa (Dr), A. Konéa (Dr), A. Togoa (Dr), AT. Touréa (Dr), M. Baha (Dr), I. Maïgaa (Dr), A. Djiboa (Dr), B. Bertéa (Dr), DS. Sowa (Dr), D. Traoréa (Dr), S. Fongorob (Pr), AT. Sidibéa (Pr)

a Service de médecine et d'endocrinologie, Hôpital du Mali, Bamako, MALI ; b Service de néphrologie et d'hémodialyse, CHU du Point G, Bamako, MALI

* traoredrissa54@yahoo.fr

Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et la prise en charge de l’hyperparathyroïdie secondaire à l’insuffisance rénale chronique.

Méthodes : Etude descriptive rétrospective de 12 mois chez les patients hospitalisés dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du Centre Hospitalier Universitaire du Point G. Tous les patients avaient réalisé un dosage de la parathormone.

Résultats : Quatre-vingt-treize (93) hyperparathyroïdies secondaires sur 237 insuffisants rénaux chroniques soit une fréquence de 39,24%. La tranche d’âge de 30-59 ans représentait 45,2% des cas; l’âge moyen des patients était de 42,23 ±17,85 ans avec des extrêmes 11 et 76 ans, et un sex ratio de 1,21. Au plan clinique: 81,7% des patients étaient asymptomatiques, 7,5% avaient une douleur osseuse, 5,3% des douleurs musculaires et 2,6% un prurit. L’étiologie de l’insuffisance rénale était la néphropathie hypertensive (97,8%) et ischémique (2,1%). Au plan biologique: la PTH1-84 était supérieure à 300 pg/ml (76,3%) avec une moyenne à 436,11 ± 200 pg/mL et des extrêmes allant de 106 à 915 pg/mL, la calcémie était inférieure à 2,1 mmol/L (77,4%), la phosphorémie supérieure à 1,78 mmol/L (91,4%), la 1-25(OH)2D3 inférieur à 20 nmol/L (58,1%), les phosphatases alcalines inférieures à 35 UI /L (72%). Au plan thérapeutique les molécules utilisées étaient: carbonate de calcium (17,2%), vitamine D (12,9%), association carbonate de calcium et vitamine D (68,8%). Chez 69,9% de nos patients, il n'a pas été réalisée de dialyse.

Conclusion: L’hyperparathyroïdie est présente chez nos patients insuffisants rénaux chroniques. Sa prise en charge a nécessité une supplémentation vitamino-calcique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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