A. Ntoutouma (M.), I. Cirederfa (Mme), M. Popescua (Dr), FL. Velayoudom Cephise*a (Dr)

a Service d'Endocrinologie, CHU DE POINTE-A-PITRE/ABYMES, Abymes, GUADELOUPE

* flcephise@gmail.com

Introduction : La vitamine D (VD) joue un rôle majeur dans l’homéostasie phosphocalcique mais est aussi indispensable au bon fonctionnement de nombreuses cellules. Le récepteur de la VD est exprimé au niveau des cellules gonadiques et des travaux chez l’homme ont révélé une association entre le déficit en VD et l’hypogonadisme.

Objectif : Déterminer si le statut en VD module le profil de l’hypogonadisme chez le sujet diabétique.

Matériel/Patients : Inclusion prospective de sujets diabétiques de type 2 pendant 5 mois. Enregistrement des paramètres cliniques, biologiques, du statut en VD déterminé par le dosage sérique de la 25(OH)D. Dosages sériques de la testostérone totale (TT). Hypogonadisme défini par une concentration de TT < 9 nmol/l, déficit en VD par une concentration de 25(OH)D < 50 nmol/l. Tous les patients ont donné leur accord oral.

Résultats : 56 hommes inclus (57±8 ans) avec une moyenne de VD de 75±5 nmol/l, de TT 12,54 ±0,93 nmol/l. Fréquence de l’hypogonadisme : 31,3%. Un déficit en VD était noté chez 16,7% des sujets avec hypogonadisme. Les sujets avec hypogonadisme et déficit en VD étaient plus âgés que les non déficitaires, avec une durée de diabète plus longue. Il n’y avait pas d’autres différences entre les 2 groupes.

Discussion : Le déficit en VD chez les sujets diabétiques avec hypogonadisme est moins fréquent qu’attendu. Le statut en VD ne semble pas déterminer de profil différent de l’hypogonadisme chez le diabétique. La faible taille de l’échantillon étudié explique sans doute les résultats.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.