I. Ben Ahmed*a (Dr), B. Zouarib (Dr), A. Bachalic (Dr), S. Azzabia (Dr), R. Amria (Dr), H. Sahlia (Dr), B. Ben Ammoua (Dr), H. Felfeld (Mme), H. Tounsie (Dr), M. Ben Ahmedf (Pr)

a service de medecine interne. Hopital Mohamed Taher El Maamouri, Nabeul, TUNISIE ; b Hopital Mohamed Taher El Maamouri, Nabeul, TUNISIE ; c Hopital Mohamed Taher El Maamouri service de biochimie, Nabeul, TUNISIE ; d service de dietetetique . Hopital Mohamed Taher El Maamouri, Nabeul, TUNISIE ; e service medecine interne. Hopital Mohamed Taher El Maamouri, Nabeul, TUNISIE ; f Institut pasteur, Tunis, TUNISIE

* imen.benahmed@yahoo.fr

Introduction

L’homocystéine (HCy) serait impliqué dans l’initiation et la progression des lésions d’athérosclérose non seulement chez le diabétique de type 2 mais aussi chez le diabétique de type 1.

Objectifs

Evaluer le taux de (HCy ) chez des diabétiques de type 1 âgés entre 14 et 65 ans et établir une liaison avec les complications microvasculaires .

Matériel et Méthodes

Etude prospective incluant 111 hommes et 100 femmes diabétiques de type 1 ,pris en charge en hospitalisation ou en consultation diabétologie Nutrition , entre novembre 2014 et Mars 2016.

Un bilan métabolique , dosge de l'homocystéinémie  : Fond d’œil, microalbuminurie , recherche d’une neuropathie diabétique autonome et périphérique

Résultats

La moyenne d’âge est de 29,9±11,2 avec une durée d’évolution de 11,33±8,6 ans .La moyenne de HCy est de 13,36±6,1 µmol/l sans différence significative entre les deux sexes avec une hyperhomocystéinémie( HCy≥15 µmol/l ) dans 23,7% des cas .

On note une corrélation positive et statistiquement significative entre HCy et la créatinine (r=0,77 ; p=0,04) avec une liaison inverse à la clairance de la créatinine .La glycémie post prandiale est associée à l’homocystéinémie (r=1 ; p<0,0001) suggérant un rôle clé dans la dysfonction endothéliale liée à l’hyperglycémie chronique . Hcy augmente parallèlement à l’indice de masse corporelle (r=0,72 ; p=0,06) et à la pression artérielle systolique(r=0,63 ; p=0,09).

L’homocystéinémie est plus élevée en présence d’une rétinopathie diabétique (17,2±8,25 versus 10,96±2,82) et en présence d’une néphropathie diabétique (20,98±9,02 versus 11,07±2,54) sans liaison statistiquement significative .

Conclusion

L’élévation de l’homocystéinémie chez le diabétique de type 1 est pourvoyeuse de complications microangiopathiques et associée à une dégradation rénale .

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.