H. Touat*a (Dr), M. Mezouedb (Dr), N. Fafac (Dr), S. Fedalad (Dr), C. Zemalie (Dr), M. Stitif (Dr), D. Meskineg (Pr)

a Service d'endocrinologie - etablissement publique hospitalier de Bologhine, Alger, ALGÉRIE ; b Service d'endocrinilogie / laboratoire d'endocrinologie et métabolisme (LEM), etablissement publique hospitalier de Bologhine, université Alger1, Alger, ALGÉRIE ; c Service d'endocrinilogie/ laboratoire d'endocrinologie et metabolisme ((LEM), etablissement publique hospitalier de Bologhine, université Alger 1, Alger, ALGÉRIE ; d Service d'endocrinilogie / laboratoire d'endocrinologie et metabolisme (LEM), etablissement publique hospitalier de Bologhine, université Alger 1, Alger, ALGÉRIE ; e Service d'endocrinilogie - etablissement publique hospitalier, université Alger1, Alger, ALGÉRIE ; f Service d'endocrinilogie - etablissement publique hospitalier de Bologhine, université Alger1, Alger, ALGÉRIE ; g Service d'endocrinilogie / laboratoire d'endocrinologie et metabolisme (LEM), etablissement publique hospitalier de Bologhine, université Alger1, Alger, ALGÉRIE

* hassinamed@outlook.fr

Introduction :

La NEM1 est une maladie héréditaire rare, prévalence entre 1/20000 à 1/40000, liée à une mutation du gène NEM; définie par l’association de deux des cinq atteintes principales : hyperparathyroïdie primaire, tumeur endocrine duodeno-pancréatique, adénome antéhypophysaire, tumeurs de la corticosurrénale, carcinoïde thymique ou bronchique; ou une atteinte majeure avec un apparenté au premier degré présentant la maladie.

Des atteintes, plus rares, extra-endocriniennes, sont possibles : cutanées, viscérales, ou du système nerveux central.

Nous rapportons le cas d’une patiente ayant une NEM1 associant un phéochromocytome et un gliome malin.

Observation :

Patiente âgée de 60 ans, chez qui le diagnostic d’une NEM1 a été posé à l’âge de 55ans devant :

Une hyperparathyroïdie primaire, un insulinome, un adénome hypophysaire, un phéochromocytome et une hyperparathyroïdie primaire chez un fils.

Apres une prise en charge chirurgicale des différentes localisations tumorales, hormis l’adénome hypophysaire ; elle reconsulte, apres 4 ans de perte de vue, dans un tableau de confusion mentale avec hypoglycémies.

Les explorations paracliniques ont révélé : une récidive d’insulinome, un syndrome de Zollinger-Ellisson, l’adénome hypophysaire stable, un glioblastome, dont l’évolution était fatale, après trois mois, malgré le traitement urgent par radiothérapie.

L’étude génétique n’a pas été faite

Discussion / conclusion :

La NEM1 est une pathologie endocrinienne rare.

L’atteinte surrénalienne est représentée, le plus souvent, par l’hyperplasie et d’adénomes de la corticosurrénale ; le phéochromocytome est exceptionnel.

Les tumeurs gliales du système nerveux central ont été observées chez quelques patients NEM1 : 1% des cas.

Une enquête génétique est nécessaire afin de dépister et prendre en charge précocement les sujets atteints.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.