K. Limam*a (Dr), I. Yeddesa (Dr), I. Meddeba (Dr), M. Somaia (Dr), A. Mhiria (Pr), I. Slima (Pr), MF. Ben Slimenea (Pr)

a INSTITUT SALAH AZAIEZ, Tunis, TUNISIE

* kaouther.limam@gmail.com

OBJECTIF :

Le carcinome différencié de la thyroïde (CDT) est une tumeur maligne de la glande thyroïde. On assiste ces dernières années à une augmentation de l’incidence des CDT de faible risque en raison d’une meilleure détection précoce. On se propose dans ce travail de relater les circonstances de découverte les plus fréquemment retrouvés à l’institut Salah Azaiez.

MATERIEL ET METHODES :

Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 219 patients atteints d’un CDT de faible risque. Ces patients ont été adressés au service de médecine nucléaire de l’ISA pour irathérapie complémentaire.

RESULTATS :

Parmi ces patients, 98 avaient initialement consulté pour un nodule thyroïdien. Quarante-quatre cas ont été révélés par un nodule suspect à l’imagerie. Un goitre plongeant a été observé chez deux patients. Les adénopathies cervicales suspectes étaient le mode de révélation chez six patients.

Chez 67 patients , la découverte était fortuite à l’examen anatomo-pathologique définitif de pièce de thyroïdectomie pratiqué pour une pathologie initialement considérée comme bénigne.

DISCUSSION :

Le nodule thyroïdien palpable présente la situation la plus fréquente de découverte du CDT suivi par la découverte fortuite à l’examen anatomo-pathologique pratiqué lors de la prise en charge d’une pathologie jusque-là considérée comme bénigne. L’imagerie, essentiellement l’échographie, participe aussi largement dans la découverte du CDT en particulier ceux de faible risque. Les adénopathies cervicales restent un mode découverte moins fréquent.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.