I. Barka*a (Dr), O. Rejeba (Dr), A. Melkia (Dr), M. Yazidia (Dr), F. Chakera (Dr), M. Chihaouia (Dr), H. Slimanea (Pr)

a service d'endocrinologie ,hopital universitaire La Rabta, Tunis, TUNISIE

* inesbarka14@gmail.com

Introduction:

Le diabète gestationnel représente un problème de santé publique. Sa fréquence a considérablement augmenté depuis la révision des critères de son diagnostic.

L’objectif de ce travail était de déterminer les facteurs maternels associés au recours à l’insuline dans le diabète gestationnel.

Patients et méthodes:

Il s'agit d'une étude rétrospective incluant 35 patientes hospitalisées pour prise en charge d'un diabète gestationnel. Nous avons recueilli les données cliniques, biologiques, thérapeutiqueset évolutives au cours des grossesses.

Résultats:

L'âge moyen de nos patientes était de 32,49 ± 6,44 ans.Le diabète a été découvert à un termede 25,86 ± 6,56 semaines d'aménorrhée .Cinquante-sept pour cent des patientes ont été mises sous règles hygiéno-diététiques (RHD) (n=20), alors que les 43% restantes étaient insulinées.En analyse uni variée, seule la valeur de la glycémie à jeun du dépistage était associée au recours à l'insuline(1,57 ± 0,89 g/l vs 1,08 ± 0,35g/l) (p=0,034).L’âge des femmes enceintes, le terme de la grossesse au moment du diagnostic, les antécédents personnels de diabète gestationnel et d'obésité n'étaient pas associés à un traitement par insuline.

Conclusions:

Dans notre étude, seule la glycémie à jeun était associée à un traitement par insuline dans le diabète gestationnel. Ces patientes nécessiteraient donc un suivi plus rigoureux afin d’améliorer le pronostic materno-fœtal.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.