I. Damoune*a (Dr), N. Boufaidaa (Dr), H. El Ouahabia (Pr), F. Ajdia (Pr)

a CHU HASSAN II, Fes, MAROC

* ikramdamoune@gmail.com

Objectif :

Déterminer le profil clinique, paraclinique et les étiologies des hypothyroïdies

Matériel et méthodes :

Etudes rétrospective étalée sur 6ans, on a collecté les données chez 480 patients suivis au service d’endocrinologie du CHU Hassan II pour hypothyroïdie.

Résultat :

L’âge moyen chez nos patients était de 45ans avec une prédominance féminine de 87%, 11% des patients présentaient un antécédent de goitre dans la famille, 35 % prevenaient d’une zone d’endémie de carence iodée. L’hypothyroïdie était asymptomatique chez 80%, 8% présentaient une asthénie, 6% une constipation, 4,7% associé à une autre pathologie auto-immune(pelade et vitiligo), 5% présentaient un goitre. La confirmation biologique de l’hypothyroïdie a été faite devant une TSH élevée avec une moyenne de 64 uUI/ml, 11% pressentaient des anti-TPO positif avec une moyenne de 480UI/ml. A l’échographie cervicale : 25% augmentation du volume thyroïdien, 22% goitre multi-hétéro-nodulaire, 7% atrophie thyroïdienne, 3% normale. Les étiologies de l’hypothyroïdie : 72% post-thyroïdectomie, 11% thyroïdite d’hashimito dont 4,7% associée à une polyendorcrinopathie auto-immune, 1,2% hypothyroïdie du post-partum, 0,8% post-irathérapie, 0,6% médicamenteuse (amiodarone).

Discussion :

L’hypothyroïdie est un hypofonctionnement de la glande thyroïde responsable d’un hypométabolisme d’installation souvent lente et insidieuse avec symptomatologie peu spécifique d’où son retard Diagnostique. La fréquence de l’hypothyroïdie périphérique fait envisager un dépistage systématique surtout chez les patients en zone d’endémie goitreuse.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.