A. Bouzidi*a (Dr), L. Martinezb (Pr), A. Penfornisc (Pr), JF. Gautierd (Pr), E. Eschwègee (Dr), G. Charpentierf (Dr), S. Madania (Dr), P. Gourdyg (Pr)

a Novo Nordisk Pharmaceutiques, La Défense, FRANCE ; b Université Pierre et Marie Curie, Paris, FRANCE ; c Centre hospitalier Sud-Francilien, Université Paris-Sud, Corbeil-Essonnes, FRANCE ; d Hôpital Lariboisière, Paris, FRANCE ; e INSERM, Villejuif, FRANCE ; f Centre hospitalier Sud-Francilien, Corbeil-Essonnes, FRANCE ; g CHU Rangueil, Toulouse, FRANCE

* abuz@novonordisk.com

Objectif : analyse descriptive du sous-groupe de patients DT2 de l’étude EVIDENCE inclus uniquement par les médecins généralistes (MG) .

Patients et méthodes : EVIDENCE est une étude observationnelle post-inscription avec un suivi de 2 ans, mandatée par la HAS, conduite chez des patients DT2 pris en charge par des MG et des diabétologues. L’objectif principal de l’étude était de déterminer le pourcentage de patients encore sous traitement et avec une HbA1c<7%. L’évolution du contrôle glycémique, pondéral ainsi que la tolérance ont également été évaluées. Nous rapportons ici les résultats sur les mêmes paramètres observés dans la population incluse par les MG.

Résultats : Au total 3152 patients DT2 ont été inclus dans l’étude EVIDENCE dont 1398 par les MG. 1044 patients de ce sous-groupe ont complété les 2 ans de suivi. Ces patients présentaient un diabète moins évolué et moins compliqué. A 2 ans, 39% de ces patients étaient encore sous liraglutide et avaient une HbA1c <7% vs. 29,5 % dans la population globale. Des réductions significatives de l’HbA1c (1,22 % vs. 1,01 % dans la population globale) et du poids (4,4 kg vs. 4,1 Kg) ont été observées. Le pourcentage de patients rapportant un épisode hypoglycémique a diminué de 2,8% à 1% à la fin de l’étude avec une faible fréquence de troubles digestifs (4,5%).

Discussion: Ces résultats traduisent non seulement des différences dans les profils de patients inclus par les MG et les diabétologues mais également dans leurs modalités de recours à la classe des analogues du GLP-1.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Cette étude a été financée par le laboratoire Novo Nordisk