L. Tchawa Kuicheu*a (Dr), M. Baha (Dr), D. Traoréa (Dr), DS. Sowa (Dr), M. Marikoa (Dr), A. Togoa (Dr), ML. Marikoa (Dr), AT. Touréa (Dr), M. Minkaïloua (Dr), B. Traoréa (Dr), AHT. Draméa (Dr), AT. Diarraa (Dr), MB. Dialloa (Dr), AT. Sidibéa (Pr)

a Service d'endocrinologie de l'hôpital du MALI, Bamako, MALI

* tkleat@yahoo.fr

Objectif:

Etudier les différentes affections endocriniennes dans le service de Médecine/ Endocrinologie de l’hôpital du Mali.

Patients et Méthodes:

Etude transversale, descriptive de 3ans et 3mois avec recueil rétrospectif des données à partir des dossiers de consultation et d’hospitalisation. Test de Khi-2 utilisé avec seuil de significativité p< 0,05.

Résultats:

Prévalence hospitalière des endocrinopathies: 58,1%. Age moyen: 41,32 ans. Prédominance féminine sex-ratio: 0,36.

Surpoids et Obésité (36,4%) :

Prédominance de l’obésité chez la femme après 20 ans (p<0,01). Complications associées: HTA (54,26%); diabète (34,51%); dyslipidémie (31,22%).

Diabète (36%) :

DT2 (65,9%); DT1 (25,1%); céto-acidose (14%). Evolution en hospitalisation: rémission (77,35%), décès (8,65%), sortie contre avis médical (14%).

Affections thyroïdiennes (26%) :

Hyperthyroïdie (55%); goitre euthyroïdien (37%); hypothyroïdie (8%). Evolution: perdue de vue (62,3%), rémission (33,3%), rechute (3,1%), décès (1,2%).

Affections surrénaliennes (0,6%):

Insuffisance surrénale aiguë (61,9%); hypercorticisme (14,3%); insuffisance surrénale lente (14,9%); phéochromocytome (9,5%). Evolution: rémission (61,9%), décès (14,3%).

Affections gonadiques (0,5%):

Hypogonadisme (44,4%); virilisation féminine (33,3%); puberté précoce (11,1%); hyperoestrogénie testiculaire (5,9%) et syndrome du testicule féminisant (5,9%).

Affections Hypophysaires (0,3%) :

Adénome hypophysaire (63,6%); syndrome de Sheehan (5,9%); diabète insipide (5,9%), craniopharyngiome (5.9%).

Affections parathyroïdiennes (0,2%):

Hypoparathyroïdie (66,6%) avec 50% des cas iatrogéniques. Hyperparathyroïdie (16,6%); hypercalcémie paranéoplasique (16,6%).

Conclusion:

Les endocrinopathies sont fréquentes à l’hôpital de Mali. Cependant, le suivi à long terme reste problématique du fait des ressources limitées.

Mots clés: Endocrinopathies- Epidémiologie- Evolution- Hôpital du Mali

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.