J. Abodo*a (Dr), E. Kélieb (Dr), P. Koffi Dagoa (Dr), F. Kouassia (Dr), LA. Huéa (Dr), A. Lokroua (Pr)

a CHU yopougon, Abidjan, CÔTE D'IVOIRE ; b CHU Treichville, Abidjan, CÔTE D'IVOIRE

* sfadabidjan@yahoo.fr

Introduction :

Les pathologies thyroïdiennes sont les endocrinopathies les plus fréquentes. En Afrique, elles sont dominées par les goitres et nodules thyroïdiens, suivies des hyperthyroïdies. La proportion des hypothyroïdies et thyroïdites reste mal précisée.

Matériel et méthode :

Nous avons étudié les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de patients présentant une thyropathie. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20.

Résultats

Notre étude a concerné 503 patients suivis en consultations externes le Service d’Endocrinologie-Diabétologie du CHU de Yopougon et au service de médecine interne de l’Hôpital Militaire d’Abidjan pour pathologie thyroïdienne. Les patients avaient un âge variant de 9 à 74 ans avec un âge moyen de 40,5 ans et il y avait 85% de femme.

Les goitres et nodules thyroïdiens prédominaient (61,6% des cas), les hyperthyroïdies étaient dominées par la maladie de Basedow (28,2% des cas) et les hypothyroïdies par la thyroïdite de Hashimoto (6,2% des cas).

Conclusion

Les thyropathies restent fréquentes en Afrique subsaharienne et posent un véritable problème de santé publique. Elles nécessitent la vulgarisation du dosage hormonal, de l’échographie et de la cytologie thyroïdienne pour un dépistage et une prise en charge précoce.

Mots clé : goitres, nodules thyroïdiens, hyperthyroïdies, hypothyroïdies.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.