G. Russ*a (Dr), A. Rouxela (Dr), C. Bigorgnea (Dr), M. Bienvenu-Perrardb (Dr), B. Royerb (Dr), L. Leenhardta (Pr)

a Hôpital de La Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE ; b Hôpital Cochin, Paris, FRANCE

* gilles.russ@wanadoo.fr

But : connaître le mode détection des nodules thyroïdiens, leur taille et leur risque de malignité.

Patients et méthodes : étude prospective de 962 nodules thyroïdiens découverts depuis moins d’un an. Le mode de détection a été relevé ainsi que la taille et le score TIRADS. 839 de ces nodules ont été ponctionnés et les résultats ont été exprimés selon le système de Bethesda. Les tailles moyennes, le % de nodules supra-centimétriques et le risque de malignité ont été comparés en fonction du mode détection du nodule.

Résultats : le nodule était découvert dans 16% des cas par le patient lui-même, sa bénignité affirmée cytologiquement dans 65,6% des cas, la taille moyenne était de 30mm. Les 84% autres cas étaient des incidentalomes radiologiques ou cliniques, de taille moyenne égale à 21mm, supra-centimétriques dans 84% des cas et cytologiquement bénins dans 71% des cas. La détection par un moyen d’imagerie représentait 37% des cas avec un risque de malignité moyen de 6%. Venait ensuite la palpation par un médecin (24% des cas, malignité de 3%) puis l’exploration d’une dysthyroïdie (14% des cas,malignité de 5%). Les 9% restants sont majoritairement détectés sur une échographie demandée en raison de symptômes cervicaux divers (malignité de 2%) ou lors d’une enquête familiale (risque nul).

Discussion: La majorité des nodules thyroïdiens nouvellement détectés sont des incidentalomes, pour la plupart supra-centimétriques et bénins. Néanmoins, dans 29% des cas la cytologie est maligne ou indéterminée et une prise en charge est nécessaire.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.