J. Abodo*a (Dr), A. Haidaraa (Dr), P. Koffi Dagoa (Dr), F. Kouassia (Dr), LA. Huéa (Dr), A. Lokroua (Pr)

a CHU yopougon, Abidjan, CÔTE D'IVOIRE

* sfadabidjan@yahoo.fr

Introduction :

La pathologie hypophysaire est sous diagnostiquée en Afrique subsaharienne à cause de l’inaccessibilité de l’imagerie hypophysaire

Matériel et méthode :

Nous avons étudié les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de 38 patients présentant un adénome hypophysaire. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20.

Résultats :

La tranche d’âge la plus représentée était celle 15-65 ans, avec une moyenne de 38,55 ans. Il y’avait presqu'autant de femmes que d’hommes avec un sex ratio de 1,1. L’hyperprolactinémie était la pathologie la plus représentée avec 60,5%. Les adénomes hypophysaires étaient la cause la plus fréquente avec 86,8% des cas. Parmi ces adénomes, les prolactinomes étaient fréquents avec 69,7% de cas, suivis d’adénomes hypophysaires non sécrétant (18,2%), d’adénomes mixtes (6,1%), d’adénomes somatotropes (3%), d’adénomes gonadotropes (3%).

Conclusion :

L’adénome hypophysaire en Afrique subsaharienne est l’apanage du sujet jeune et atteint autant l’homme que la femme et est dominée par le prolactinome.

Mots clé : adénome hypophysaire, prolactinome, Afrique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.