F. Aziouaz*a (Dr), S. Roufa (Dr), Y. Yadena (Dr), H. Latrecha (Pr)

a centre hospitalier universitaire Mohamed VI, Oujda, MAROC

* fatima.aziouaz@gmail.com

OBJECTIF :

Le diabète de type 1 est un véritable problème de santé publique. L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau de connaissances du patient et de son entourage à propos de la maladie ainsi que leur capacité d’autogestion.

PATIENTS ET METHODES :

Il s’agit d’une étude descriptive entreprise auprès de 50 patients diabétiques pris en charge dans le service d’endocrinologie au CHU d’Oujda.

RESULTATS :

L’âge moyen de nos patients est de 21 ans, un sexe ratio (H/F) : 0.78. La durée moyenne du diabète était 5 ans. La dose quotidienne moyenne d’insuline relevée à la dernière consultation était de 0,8UI/Kg/j. Parmi les patients inclus, 68% disposaient d’un glucomètre + bandelettes et 38% d’entre eux possédaient un cahier d’auto-surveillance bien tenu. Les objectifs glycémiques ont été considérés comme atteints dans 40% des cas. L’évaluation de l’éducation thérapeutique a montré que 63% de la population interrogée avait un niveau de connaissance satisfaisant et qu’uniquement 51 % savent autogérer parfaitement leur diabète.

DISCUSSION :

Notre étude a permis de mettre en évidence l’existence de lacunes au niveau des connaissances (savoir) et des pratiques (savoir-faire) des diabétiques et de leur entourage. Afin de combler ces insuffisances préjudiciables, les patients ont participé, en dehors de toute hospitalisation ou consultation, à des ateliers d’éducation collective puis personnalisée, permettant d’atteindre pour chacun ses objectifs prioritaires.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.