T. Bahougne*a (Dr), V. Simonneauxb (Dr)

a Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégrative, CNRS UPR 3212 (INCI), Strasbourg, FRANCE ; b Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégrative, CNRS UPR 3212 (INCI), Starsbourg, FRANCE

* tbahougne@gmail.com

Objectif

Analyser les effets de décalages horaires chroniques sur le cycle estrien et la sécrétion de LH

Matériel et Méthodes

Des femelles C57BL/6, initialement exposées à un cycle lumière/obscurité (LD) stable, ont été soumise à deux décalages horaires ; G1 : une avance de phase de 10h pendant 3mois puis un retard de phase de 10h pendant 3mois; G2 : alternance d’avance/retard de phase de 10h tout les 3 jours pendant 12mois. Le cycle estrien a été suivi 2 fois par jour et une mesure de la sécrétion horaire de LH a été réalisée le jour du proestrus.

Résultats

En condition LD stable (lumière de 7 à 19h), les cycles estriens de G1/G2 étaient régulier (G1 : 5±0.4 jours et G2 : 5.3±0.9 jours). Le jour du proestrus, le pic de sécrétion de LH avait lieu à l’interface jour/nuit en moyenne à 19.6±1.3 heures. Pour G1 (lumière de 21 à 9h) le cycle estrien était de 5.3±1.9 jours après 3semaines et 4.8±0.5 jours après 3mois avec un pic de sécrétion de LH à l’interface jour/nuit en moyenne à 10±2 heures après 3semaines et après 3mois. Pour G2, le cycle estrien était de 6.7±1.6 jours après 3semaines et 7.6±2.9 jours après 5mois avec un pic de sécrétion de LH à 13±1.4 heures après 3semaines, objectivé chez seulement 2 souris.

Discussion

Nos premiers résultats montent qu’une avance ou un retard de phase unique perturbe peu le cycle reproducteur des souris femelles tandis qu’un décalage chronique altère fortement les cycles estriens et la sécrétion de la LH.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Subvention de la Fondation pour la Recherche Médicale