K. Amjoud*a (Dr), S. Maataouia (Dr), S. Moussaouia (Dr), G. Belmejdouba (Pr)

a Service endocrinologie; Hopital militaire d'instruction Mohamed V, Rabat, MAROC

* karima.amjoud1988@yahoo.fr

Introduction:

Le diabète est un problème majeur de santé publique,pouvant entraîner des complications micro et macro-vasculaires, peu d’études établissent son impact sur l’antéhypophyse.

Nous exposons les particularités de l’IAH chez le diabétique à travers 5 cas cliniques.

Observations et résultats:

Nous avons colligé 7 cas(5 femmes et 2 hommes). L’âge moyen était de 42 ans; un diabète type 1 dans 14 % des cas; un diabète type 2 dans 86 % des cas. Pour les complications: 50 % avaient une neuropathie sensitivomotrice, 10% avaient une rétinopathie et 35 % avaient une néphropathie. Les circonstances de découverte étaient une aménorrhée secondaire chez 4 patientes,syndrome tumoral hypophysaire chez 2 patients, des malaises hypoglycémique chez 1 patient. 60 % des patients avaient une insuffisance corticotrope et 42 % avaient une hypothyroïdie avec un taux de TSH moyen de 9,2 uUI/ml. L'insuffisance gonadotrope était présente dans 76 % des cas avec une testostéronémie moyenne de 1,5ng/ml,un taux de FSH moyen de 7,7UI/ml et de LH moyen de 3,2UI/ml. Une hyperprolactinémie a été retrouvée chez 2 patientes. Pour les étiologies; un microadénome à prolactine dans 10% des cas et un syndrome de sheehan dans 6 %, un adénome non secrétant dans 55 %, une IAH idiopathique dans 29 % des cas.

Discussion-Conclusion:

Les adénomes non sécrétants sont des étiologies fréquentes d’IAH chez le diabétique. Par ailleurs, on peut déduire que la souffrance vasculaire causée par le diabète, peut aussi toucher l’hypophyse expliquant ainsi l’IAH idiopathique chez environ le tiers de nos malades.

Bibliographie:

Traité d’Endocrinologie P Chanson; Médecine-Science Flammarion, Paris 2007

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.