G. Nicolas*a (Dr)

a University of Basel Hospital, Bâle, SUISSE

* Guillaume.Nicolas@usb.ch

La thérapie ciblée par analogues radiomarqués de la somatostatine a débuté il y a plus de 20 ans en Europe dans quelques centres pionniers. Depuis, de nombreuses études ont montré son profile de toxicité favorable ainsi que l’amélioration de la qualité de vie et l’augmentation de la longévité permises par cette approche. Récemment la confirmation a été apportée par le premier essai international multicentrique randomisé de phase 3 (NETTER-1) qui a démontré la supériorité de 4 cycles de 177Lu-DOTATATE associés à des injections mensuelles de 30 mg d’octréotide LAR en comparaison de 60 mg d’octréotide LAR chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines bien différenciées de l’intestin moyen en progression.

Nous rappellerons les critères de sélections des patients candidats à la radiothérapie interne vectorisée, centrés en particulier sur l’imagerie des récepteurs à somatostatine, du site tumoral primitif et du degré de différentiation. Nous parlerons également des modalités pratiques et des effets attendus (bénéfiques et indésirables) ainsi que des facteurs pronostiques de bonne réponse et de toxicité de cette thérapie. Nous discuterons aussi de sa place, actuelle et future, dans l’algorithme décisionnel. Enfin, nous évoquerons les derniers développements dans le domaine de la radiothérapie interne vectorisée et l’espoir que suggère l'utilisation des antagonistes de la somatostatine quand à l'augmentation de son index thérapeutique.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Projets de recherche en partie financés par OctreoPharm/Ipsen. Consultant pour IPSEN, NOVARTIS