A. Bounaga*a (Dr), B. Mignotb (Dr), AM. Bertrandb (Dr), E. Toussirotc (Pr), L. Meilleta (Dr), F. Schilloa (Dr), S. Borota (Dr)

a CHU Besançon Diabétologie, Endocrinologie., Besançon, FRANCE ; b CHU Besançon Unité d'Endocrinologie Pédiatrique, Besançon, FRANCE ; c CHU Besançon Rhumatologie, Besançon, FRANCE

* bounaga.a@gmail.com

Objectif: Evaluation du suivi de 30 déficits en GH (DGH) après un processus de transition structuré au CHU de Besançon entre 1988 et 2014.

Population: 30 patients traités jusqu’à leur taille finale pour : 16/30 déficits congénitaux (dont 12 syndromes d'interruption de tige), 11/30 tumeurs cérébrales (dont 5 kystes de la poche de Rathke) et 3/30 DGH post-radiothérapie pour leucémie. DGH persistant sévère après réévaluation hypophysaire (10 isolés et 20 déficits combinés).

Age moyen au transfert 17,4 (±1.9) ans. Données recueillies à la dernière visite en pédiatrie puis à 1, 2, 3 et 5 ans : doses de GH, IGF1, DMO, IMC, glycémie et bilan lipidique.

Résultats : Médiane de suivi :3 ans. 17/25 (68%) traités à un an, 14/19 (73.6%) à 2 ans, 14/16 (87.5%) à 3 ans et 8/11 (72.7%) à 5 ans. Seuls 5/30(16.6%) interrompent le suivi après un an et 2/25 (23.3%) après 2 ans.

IGF1 dans la cible théorique souhaitée (partie haute de la fourchette normale, soit 0.5+2DS) pour 5/25 (31.2%) à 1 ans, pour 2/19 (14.2%) à 2 ans et 1/14(7.1%) à 3 ans pour des doses moyennes de GH de 1.2 mg/j, 0.9 mg/j et 0.8 mg/j, respectivement (sous réserve de l’observance). DMO (1.165 g/cm2), glycémie et bilan lipidique stable à 3 et 5 ans.

Conclusions : La plupart des DGH sont traités 5 ans après la transition soulignant une collaboration active entre équipes pédiatrique et adulte. Les taux d’IGF1 non à la cible nécessite de discuter une optimisation des posologies et/ou de l’approche motivationnelle

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.