S. Hadjarab*a (Pr), C. Bouzidb (Pr), SA. Faraounc (Pr), K. Bentabakd (Pr), SE. Bendibc (Pr), S. Mimounie (Pr)

a SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE ALGER, Alger, ALGÉRIE ; b SERVICE DE CHIRURGIE CARCINOLOGIQUE CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE ALGER, Alger, ALGÉRIE ; c SERVICE D'IMAGERIE CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE ALGER, Alger, ALGÉRIE ; d SERVICE DE CHIRURGIE CARCINOLOGIQUE CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE ALGER, Alger, ALGÉRIE ; e SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE ALGER, Alger, ALGÉRIE

* samhadjarab@Yahoo.fr

Les tumeurs endocrines sont rares et se développent rarement dans des organes dépourvus de populations significatives de cellules endocrines normales .

Nous rapportons ,un cas exceptionnel d’une tumeur endocrine primitive du foie chez une femme âgée de 52 ans sans antécédents personnels ou familiaux de NEM1 connu .Sa tumeur révélée par des douleurs abdominales a montré à l’IRM abdomino pelvien ,l’aspect d’un nodule hépatique ovalaire de 22,5 mm du foie gauche à cheval entre les segments 2 et 3 avec hypersignal en T1 , hyposignal en T2 et rehaussement après injection de produit de contraste. L’échographie doppler hépatique permet d’éliminer un angiome et le scanner abdomino-pelvien ne visualise pas d’autres lésions suspectes .

Après ponction biopsie hépatique, l’examen histopathologique retrouve une prolifération néoplasique mal limitée d’architecture endocrine et à stroma vascularisé et à l’immunohistochimie : chromogranine A+ , synaptophysine + ,cytokératine - , EMA - , ki67 = 10%

La chromogranine A plasmatique était normale et l’octreoscan montre une hyperfixation uniquement au niveau du foie.

L’ensemble des explorations (fibroscopie oeso-gastro-duodenale ,colonoscopie ,enteorscanner, thoraco-abdomino- pelvien ,scintigraphie osseuse ) étaient négatifs

En dépit de sa stabilité radiologique à l’IRM hépatique de contrôle 1 année plus tard ,la tumeur a été opérée et l’examen histopathologique a confirmé le caractère endocrine primitif du foie de la masse tumorale .

Après un recul de deux ans la malade est actuellement vivante sans récidive tumorale.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.