H. Houari*a (Dr), N. Anouna (Dr), H. El Ouahabia (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition, CHU Hassan II, Fes, MAROC

* hind.houari.endo@gmail.com

Introduction

Le phéochromocytome est une cause rare d’HTA mais son diagnostic est primordial compte tenu de la morbidité et de la mortalité de cette pathologie.

L’objectif de notre travail est de préciser la particularité de l’HTA au cours du phéochromocytome et son évolution après traitement.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une période de 3 ans, ayant inclus 13 patients atteints de phéochromocytome.

Résultats

Parmi les patients 46,1% (6 cas) étaient hypertendus, 53,8% (7 cas) ne présentaient pas d’hypertension artérielle, l’âge moyen de nos patients était de 42,2ans (23-71 ans) avec une nette prédominance féminine (83%). l’HTA était permanente pure dans 50% des cas, paroxystique pure dans 33,3% des cas, permanente avec accès paroxystiques dans 16,6% des cas et résistante dans 33,3% des cas. Elle était grade I chez 4 patients, grade II chez un patient et sévère, grade III, avec hypotension orthostatique chez une seule patiente.L’HTA était compliquée d’une hypertrophie ventriculaire gauche dans un cas.

Après l’exérèse chirurgicale, l’HTA régressait dans près de 83,3% des cas, une réduction du nombre d’antihypertenseurs à également été appréciée.

Conclusion

Le phéochromocytome reste une cause curable d’hypertension artérielle (jusqu’à 70% des cas), ce qui implique un diagnostic précoce devant une HTA résistante, une prise en charge chirurgicale adaptée et un suivi au long cours à la recherche de rechutes ou de récidives.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.