F. Borson-Chazot*a (Pr), V. Pascal-Vigneronb (Dr), S. Salenavec (Dr), E. Hacquesd (Dr), B. Villetted (Dr)

a Hôpital Louis Pradel, Bron, Lyon, FRANCE ; b CHRU, Nancy, FRANCE ; c Hôpital Bicêtre, Kremlin Bicêtre, FRANCE ; d Novo Nordisk, La Défense, FRANCE

* francoise.borson-chazot@chu-lyon.fr

Objectif :

L’IGF-1 est le principal marqueur d’adaptation de GH chez les GHDA. Les auteurs ont recherché le lien entre modification de la dose de GH et taux d’IGF1 effectué dans les 6 mois précédents.

Méthode :

Registre français ; 129 GHDA naïfs (non traités 6 mois avant l’inclusion) et 193 déjà traités par Norditropine®. Suivi prospectif pendant 5 ans.

Résultats (médiane [Q1; Q3]) :

Inclusion :

328 GHDA ; IGF-1 non-naïfs: 0.0 [-1.3; 1.1], naïfs -2.2 [-3.2;-1.3] ; GH (mg/j) non-naïfs 0.30 [0.20; 0.50], naïfs 0.20 [0.20; 0.30].

Suivi :

-dose GH : modification annuelle chez un tiers des patients. Chez les non-naïfs, augmentation à 0.40 mg/j au 2ème mois puis stabilité. Chez les naïfs, augmentation progressive avec dose à 0.50 [0.38; 0.70] à la fin du suivi.

-IGF-1 : mesure annuelle pour la majorité des patients, valeur en fin de suivi entre-0.4 à +0.7 SDS chez les non-naïfs et -0.3 à +0.3 SDS chez les naïfs.

Dose de GH rarement modifiée dans les 6 mois suivant une mesure d’IGF-1 : 22 patients (6,9%) surtout première année chez des naïfs, dont 3 cas avecIGF-1 > +2 DS. Adaptation non systématique dans les 6 mois si IGF1<-2 DS ou >+2 DS.

Conclusion :

L’IGF-1 est régulièrement mesurée, comme cela est recommandé, chez GHDA traités et dans les normes pour la majorité mais ne semble pas guider l’adaptation thérapeutique. Ceci pourrait s’expliquer par des doses prescrites faibles et des valeurs d’IGF1 dans la moitié inferieure des valeurs normales.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Cette étude a été sponsorisée par Novo Nordisk