N. Fafa*a (Dr), D. Meskinea (Pr), S. Fedalaa (Dr), L. Kedada (Dr)

a Laboratoire d'endocrinologie et métabolisme LEM1, Alger, ALGÉRIE

* nad.fafa@yahoo.fr

Introduction :

L’augmentation de la prévalence de l’obésité est souvent due à une diminution de l’activité physique ou à une augmentation de l’apport calorique ou à une combinaison des deux.

L’activité physique a un coût énergétique qui peut être traduit en dépense énergétique (DE) quantifiable par diverses méthodes. L’objectif de ce travail est de déterminer les corrélations entre les différents niveaux d’activité physique et les taux de prévalences de l’obésité dans la population générale.

Matériel et méthodes :

La dépense énergétique a été évaluée chez 2210 individus âgés entre 18 et 64 ans tirés au sort . L’activité physique a été évaluée par le questionnaire IPAK, qui a permis d’estimer le temps passé à effectuer des activités physiques dans le cadre du travail et des loisirs dans une semaine type.

Ensuite, chaque type d’activité a été converti en MET (equivalent metabolic task).La dépense énergétique totale par semaine (MET-min /semaine) est calculée par addition des dépenses énergétiques des différentes activités.

Résultats :

L’analyse multivariée pour l’obésité globale (BMI> 30 kg/m2) et androide (TT> 94cm homme et 80 cm femme) a montré des Odds Ratio inversement corrélés à la dépense énergétique, c’est-à-dire plus la DE augmentait plus les sujets étaient moins obèses.

Conclusion :

Notre travail a objectivé que les taux de prévalences de l’obésité sont inversement corrélés à l’intensité des dépenses énergétiques. Le fait que les dépenses énergétiques les plus basses étaient celles des activités de loisirs nous incite à prendre des mesures visant à promouvoir les activités physiques de loisirs dans notre pays.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.