S. Askaoui*a (Dr)

a CHU de marrakech, Marrakech, MAROC

* saraaskaoui@yahoo.fr

Introduction:le déficit en hormone de croissance est une étiologie rare du retard staturo-pondéral,; confirmé par la non réponse aux tests de stimulation de la GH. L’absence du diagnostic et du traitement précoces peuvent engendrer un retard staturo-pondéral manifeste.Nous nous proposons de déterminer la prévalence de différentes étiologies du déficit en hormone de croissance chez les patients suivis pour un retard de croissance à l’Hôpital Arrazi.

Matériel et méthodes:c’est une étude prospective sur une période de 4 ans. 65 dossiers ont été recensés.La symptomatologie clinique a été variée.L’exploration biologique était orientée par la symptomatologie clinique, basée sur les tests de stimulation et renforcé par l’exploration radiologique.

Résultats :Un retard de croissance sévère a été objectivé chez 89,3% des cas.38 cas de déficit congénital,soit 58,4% des cas(dont 26,2% est sur malformation de la région hypothalamo-hypophysaire),13 cas de déficit acquis -tumeurs- et 14 cas s’intégrant dans des syndromes polymalformatifs.Des déficits anté-hypophysaires ont été associés : 33,9% gonadotrope,thyréotrope chez 23,8% des cas et corticotrope chez 8,4% des cas.

Discussion :Le dosage d'IGF-1 plasmatique permet dans la majorité des cas de détecter les déficits sévères en hormone de croissance.Confirmés par le couple,tests dynamiques de stimulation et IRM hypothalamo-hypophysaire.Certains se basent actuellement sur les dosages d'IGF-1 et IGFBP3 en association avec l'imagerie de la région hypophysaire.

Conclusion:Le retard statural peut être la porte d'entrée dans un grand nombre de maladies graves de l'enfant et que la priorité diagnostique est de ne pas méconnaître une tumeur(cranipharyngiome, gliome…)devant un ralentissement brutal de la vitesse de croissance.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.