S. Achir*a (Pr), S. Boukendouraa (Dr), D. Foudila (Pr), S. Mimounia (Pr)

a Centre Pierre et Marie Curie, Algiers, ALGÉRIE

* achirsamia@yahoo.fr

Introduction : l’hyperaldostéronime primaire(HA) représente 10% des causes d’HTA. C’est une cause curable d’HTA.

Objectifs de l’étude :

Apprécier les caractéristiques de l’HTA au cours de l’hyperaldostéronisme primaire par adénome de Conn (AC) et son aspect évolutif après traitement de l’HA.

Patients et méthodes :

Etude observationnelle rétrospective sur 3 ans (2011-2013) réalisée au niveau du service d’endocrinologie CPMC. 14 patients inclus, avec une moyenne d’âge de 41.7 ans. une nette prédominance féminine de 92.8 %.

Le diagnostic de l’HAP par AC a été posé sur : RAR élevé dans 71,42 % des cas. Et le scanner abdominal qui a retrouvé un adénome dans 100%.

Résultats :

Le motif de découverte était une hypokaliémie dans 85.71 % des cas associé à une HTA sévère dans 71.4 % et résistante dans 64.2 %

Cette HTA a été greffée sur un terrain d’HTA familiale avec une notion d’HTA du sujet jeune < 30 ans dans 30 % des cas.

L’HTA avait un retentissement sur le plan cardiovasculaire dans 50 % des cas (HVG concentrique), rénal dans 21,42 % (protéinurie), et ophtalmologique dans 42,85 % (rétinopathie hypertensive).

92,85 % des patients ont été opérés dont 50 % par voie coelioscopique.

On a noté une amélioration de l’HTA dans 28,57 %, une régression dans 57,14 % et une persistance dans 28,57% des cas.

Discussion et Conclusion :

Penser à l’HA comme cause secondaire d’HTA devant des circonstances particulières car la fréquence est souvent sous-estimée retardant le diagnostic et compliquant le pronostic.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.