G. Saad*a (Dr), I. Barkaa (Dr), A. Ben Abdelkrima (Dr), S. Ouerdenia (Dr), M. Kacema (Pr), A. Maaroufia (Pr), M. Chadlia (Pr), M. Zaoualib (Pr), K. Acha (Pr)

a service d'endocrinologie et de diabétologie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE ; b service de physiologie et d'explorations fonctionnelles, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE

* ghada.saad6587@gmail.com

INTRODUCTION :

Le déficit en hormone de croissance (GHD) est rare. Il peut être isolé ou entrant dans le cadre d’un déficit hypophysaire combiné. L’objectif de notre travail est de décrire le tableau clinique dans lequel entre le déficit en GH chez les enfants.

PATIENTS ET METHODES :

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive regroupant 33 enfants (21 garçons et 12 filles) explorés en endocrinologie pour déficit en GH confirmé.

RESULTATS :

L’âge moyen des patients au moment du diagnostic est de 11,87± 4,11ans, la taille moyenne exprimé en déviations standards était de - 2,5±1,14. Un retard statural sévère (< -3DS) était noté chez 45,5% des patients. Le déficit en GH était partiel dans 36,4% et complet dans 63,3% des cas. La recherche d’autres atteintes hypophysaires a révélé une insuffisance gonadotrope dans 9 cas, une insuffisance thyréotrope chez 4 patients et une insuffisance corticotrope chez 5 patients. L’étiologie retrouvée pour le DGH est : un craniopharyngiome (n=2), syndrome d’interruption de la tige pituitaire (n=3), une hypophysite (n=1) et une radiothérapie cranio-faciale pour cancer du cavum (n=1) ; l’IRM était normale dans 48% des cas (n=16).

CONCLUSIONS

Le déficit en GH chez les patients est le plus souvent isolé, dans les formes combinées d’hypopituitarisme l’axe gonadotrope est le plus touché. Un déficit en GH doit faire explorer les autres axes hypophysaires. L’origine congénitale est nettement moins fréquente que les formes secondaires. La recherche génétique des anomalies de la transcription doit être réalisée au moindre doute.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.