A. Khlifi*a (Dr), H. Latrecha (Pr)

a chu, Oujda, MAROC

* khlifi.asmaa@gmail.com

INTRODUCTION :

L’hyperprolactinémie représente une situation clinique fréquente, l’objectif de notre étude est d’étudier les aspects cliniques de l’hyperprolactinémie chez la femme et déterminer ses étiologies au CHU Mohammed VI Oujda.

PATIENTES ET METHODES :

Etude descriptive portant sur des patientes suivies au Service d’Endocrinologie Diabétologie du CHU Mohammed VI Oujda pour une hyperprolactinémie.

RESULTATS :

L’étude concernait 16 patientes d’un âge moyen de 35.8ans. Les signes cliniques ont été dominés par une aménorrhée (54.5 %) ; une galactorrhée (45.5%), et les troubles de cycle menstruel (27.2%) et un syndrome tumoral hypophysaire dans 36.6% des cas. La prolactinémie moyenne était de 246 ng/ml. Les causes retrouvées dans notre étude ont été dominées par l’adénome hypophysaire dans 56.25% des cas : le prolactinome est retrouvé chez 3 patientes soit 18.7% des cas et l’hyperprolactinémie de déconnexion est retrouvée chez 6 patientes soit 37.5% des cas , un SOPK dans 37.5% des cas, deux cas de prise médicamenteuse et un seul cas d’une hypothyroïdie périphérique.

DISCUSSION ET CONCLUSION :

L’Hyperprolactinémie demeure une pathologie de rencontre courante en Endocrinologie chez la femme, souvent révélée par une galactorrhée et/ou aménorrhée. Ses étiologies sont dominées, au CHU Mohammed VI par les adénomes à prolactine

BIBLIOGRAPHIE:

[1].Brue T, Delemer B. Annales d’endocrinologie. 2007; 68(1) :8-14.

[2]. Ciccarelli A, Daly AF, Beckers A. The epidemiology of prolactinomas. Pituitary. 2005; 8(1):3-6.

[3]. Beckers A, Daly FA. Eur J Endocrinol. 2007; 157(4):371- 382.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.