Y. Hasni*a (Dr), A. Betaibia (Dr), S. Ourdenia (Dr), W. Badra (Dr), A. Abdelkarima (Dr), K. Mahaa (Pr), M. Chadlia (Pr), A. Maaroufia (Pr), K. Acha (Pr)

a Service Endocrinologie, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE

* y.hasni@gmail.com

Le diagnostic d’agromégalie est en général suspecté cliniquent et confirmé par un dosage élevé de d’IGF1 et GH non freinée sous HGPO. Ces explorations peuvent etre discordentes dans les formes débutentes.

Nous rapportons le cas d’un patient âgée de 28 ans, sans antécédents pathologiques notables, à qui le diagnostic d'acromégalie était suspecté fortuitement lors de son passage dans un service d'endocrinologie en tant qu'accompagniateur. Il avait un léger syndrome dysmorphique sans organomégalie ni syndrome tumorale. La glycémie ainsi que le bilan lipidique étaient normaux. L'IGF était élevée à 367 ng/ml mais la GH était freinée sous HGPO 75g (nadir à 0.1 ng/ml). L'hypophysiograme était normal. L'IRM hypophysaire a révélé un microadénome de 7 mm. Le patient était opéré et l'examen anatomopathologique a confirmé la nature somatrotrope de cet adénome. L'exploration post opératoire a trouvé des IGF1 et Normaux ainsi qu'une IRM a montré une excérèse complète.

Une concentration d’IGF1 élevée peut poser à elle seule le diagnostic d’acromégalie dans les formes débutantes. La discordence entre IGF1 et GH sous HGPO peut se voire lorsqu'il s'agit de sécretion mdérée de GH « micromegalie », « Low GH » ou s'il s'agit d'une sécrétion intermittente. Il faut identifier et traiter ,d’une manière appropriée , ces patients ayant une sécrétion minime de GH (IGF1 élevée) même si la concentration plasmatique de GH nous parait normale.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.