N. Lassoued*a (Mlle), A. Ben Abdelkrima (Dr), A. Maaroufia (Pr), M. Kacema (Pr), M. Chaieba (Pr), K. El Acha (Pr)

a Service d'endocrinologie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE

* najwalassoued@yahoo.fr

Introduction : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente des hyperandrogénies féminines mais doit rester un diagnostic d'élimination.

Patients et méthodes : Etude descriptive à propos de 57 patientes colligées au service d'endocrinologie de Sousse et qui sont suivies pour un SOPK.

Résultats : L'âge moyen des patientes était de 25,53 ans. La testostéronémie était > à 0,6 ng/mL chez 82,45% des patientes. Le taux moyen de Δ-4 androstènedione (Δ-4A) était de 2,91 ng/mL. Ce taux était augmenté chez 14,21% des patientes. Le taux de sulfate de déhydroépiandrostérone (SDHEA) moyen était de 2796,83 ng/mL. Ce taux était augmenté chez 10,52% des patientes. Le taux moyen de FSH était de 3,83 mUI/mL et celui de LH était de 7,79 mUI/mL. Le taux de 17 hydroxyprogestérone était normal aprés le test de stimulation au Synachtène. L'échographie pelvienne a montré une dystrophie ovarienne chez 73,68% des patientes. Les 3 critères du diagnostic du consensus de Rotterdam étaient réunis chez 47,36% des patientes. Les règles hygiéno-diététiques étaient prescrites chez toutes nos patientes, 33,33% des patientes ont eu un traitement par oestroprogestatifs, 26,32% des patientes ont eu un traitement par Acétate de cyprotérone et 40,35% ont eu de la metformine.

Conclusion : Les explorations hormonales sont surtout utiles au diagnostic différentiel du SOPK dont les critères de diagnostic doit être appliqués seulement aprés avoir éliminé des maladies plus menaçantes comme les tumeurs androgénosécrétantes, les blocs surrénaliens ou le syndrome de Cushing.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.