ML. Maazou*a (Dr), B. Toumadera (Dr), EO. Hanana (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition CHU Hassan II, Fès, MAROC

* mm.larwanou@gmail.com

Introduction

L’aménorrhée secondaire témoigne d’une atteinte de l’axe hypothalamo-hypophysaire ovarien ou anomalie du tractus génital, dont le diagnostic étiologique est souvent complexe, mais une démarche diagnostique bien conduit permet une orientation étiologique précise.

But du travail- Analyser le profil clinique, biologique, étiologique et thérapeutique

des aménorrhées secondaires.

Patients et méthodes

Étude descriptive rétrospective sur 3 ans portant sur 29 patientes admises dans le service d’endocrinologie pour aménorrhée secondaire.

Résultats

L’âge moyen est de 29,51 ans + 6.79 ans, un antécédent d’hémorragie du post partum, de chimiothérapie et radiothérapie cerebrale, et une thyroidite de Hachimoto sont rétrouvés. Hirsutisme est retrouvé dans 7 cas, des signes cliniques d’hypothyroidie chez 3 patientes, un syndrome de cushing dans 1 cas et les galactorrhée sont retrouvés chez 5 patientes. Biologique : un hypogonadisme hypogonadotrope chez 10 cas, un hypogonadisme hypergonadotrope chez 12 patientes, FSH normale LH élevée et estradiol normale dans 4 cas, une TSH basse dans 2 cas, 4 cas hyperprolactinémie. Echographie pelvienne trouve aspect des OPK dans 7 cas et hypolasie utérin dans 6 cas. IRM HH adénome hypophysaire chez 3 patients et une selle turcique vide. Etiologique : IOP dans 12 cas 7 cas d’OPK, macroprolactinome 2 cas, 1 cas de cushing, 2 cas d’hypothyroidie, 1cas IAH, 1cas de Sheehan, 1 cas de diabète, 2 cas hyperprolactinémie idiopathique

Le traitement a été en fonction de l’étiologie.

Conclusion :

La prise en charge de l’aménorrhée secondaire nécessite une bonne exploration contenue des multiples étiologies, et son traitement passe par le traitement étiologique et/ou la substitution hormonale.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.