G. Saad*a (Dr), Y. Hasnia (Dr), A. Ben Abdelkrima (Dr), A. Maaroufia (Pr), M. Kacema (Pr), M. Chadlia (Pr), K. Acha (Pr)

a service d'endocrinologie et de diabétologie hôpital Farhat Hached, Sousse, FRANCE

* ghada.saad6587@gmail.com

Objectif :

L’objectif de notre travail est de décrire les caractéristiques cliniques des patientes ayant développées un diabète gestationnel (DG) sur grossesse issue d’aide médicale à la procréation (AMP).

Patients et méthodes :

Notre étude regroupe 11 femmes ayant eues une grossesse après AMP hospitalisées dans notre service entre janvier et octobre 2015 pour prise en charge d’un DG. Toutes les patientes ont une stimulation hormonale ovarienne avant la conception.

Résultats :

Les patientes étaient âgées de 30 à 43 ans. Elles avaient touts des antécédents familiaux de diabète. Six patientes avaient une stérilité primaire. Deux grossesses seulement sont gémellaires.

Au cours du dépistage du DG, 4 patientes avaient déjà une glycémie à jeun élevée (>0,92 g/l) au premier trimestre. Les autres ont eu une épreuve par HGP0 75g à partie de 24 SA pathologiques.

L’étude de la variation de poids trouve un surpoids (IMC > 25kg/m²) chez 3 patientes et une obésité (IMC> 30 kg/m²) chez 3 autres ; une prise de poids de 3 à 20kg est retrouvé chez toutes les femmes au cours de la grossesse. Une insulinothérapie était nécessaire chez 7 patientes.

Conclusion :

Pas de différences observées entre DG apparu sur grossesse spontanée et celui apparu sur grossesse induite. La stimulation hormonale ovarienne expose un risque élevé d’obésité ce qui augmente le risque de DG.

Des études comparatives plus larges sont nécessaires pour évaluer la prévalence du DG au cours des grossesses issues d’AMP et pour évaluer l’effet de la stimulation hormonale.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.