N. Germain*a (Pr), J. Cuencob (Dr), S. Bageacuc (Dr), D. Grouselled (Dr), Y. Linga (Mlle), JS. Minnionb (Dr), B. Estoura (Pr), B. Galuscaa (Pr)

a Service Endocrinologie, CHU DE SAINT ETIENNE & EA 7423, université Jean Monnet SAINT ETIENNE, Saint Etienne, FRANCE ; b Division of Diabetes, Endocrinology and Metabolism, Imperial College, London, London, ROYAUME-UNI ; c Service de chirurgie digestive, CHU SAINT ETIENNE, Saint Etienne, FRANCE ; d UMR 894 INSERM Psychiatry and neurosciences center, Université Paris Descartes, Paris, FRANCE

* natacha.germain@chu-st-etienne.fr

OBJECTIFS: La ghréline nécessite d’être octanoylée par la ghréline-O-Acyl-Transférase (GOAT) pour être active. Les lieux de cette acylation sont encore mal connus. Cette étude se propose donc d’explorer la localisation de la GOAT et son action au niveau du foie en évaluant les formes actives et non actives de la ghréline dans le courant sanguin autour du foie ainsi que l’expression mRNA de la GOAT dans le foie.

PATIENTS ET METHODES: 9 patients subissant une hépatectomie ont bénéficié d’un prélèvement hépatique pour évaluer l’expression mRNA de la GOAT par quantitative real time polymerase chain reaction (RTqPCR). En parallele, des prélèvements ont été réalisés au niveau de la veine porte (VP), la veine supra hépatique (VSH), la veine sub-claviculaire et l’artère radiale pour doser la ghréline totale et acylée.

RESULTATS: La ghréline acylée est revenue significativement élevée dans la VSH par rapport à la VP (385±42 ng/ml vs. 268±24 ng/ml, p=0.04). Le ratio de ghréline acylée entre la VSH et la VP (ratio d’acylation) a été calculé à 1.4±0.1 et l’expression moyenne de mRNA de la GOAT dans le foie (2-?Ct/µg total RNA/1µl of tissu hépatique) à 0.042 ± 0.021 unités arbitraires et significativement corrélé au ratio ghréline totale/ghréline acylée au niveau de la VSH (p=0.016, R=0.75) et au ratio d’acylation (p=0.05, R=0.61).

DISCUSSION: Ces donnes confirment la présence de la GOAT dans le foie avec une augmentation des taux de ghréline acylée corrélés suggérant fortement que l’acylation de la ghréline peut avoir lieu dans le foie chez l’humain.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.