F. Borson-Chazot*a (Pr), V. Pascal-Vigneronb (Dr), S. Salenavec (Dr), E. Hacquesd (Dr), B. Villetted (Dr)

a Hôpital Louis Pradel, Bron, Lyon, FRANCE ; b CHRU, Nancy, FRANCE ; c Hôpital Bicêtre, Kremlin Bicêtre, FRANCE ; d Novo Nordisk, La Défense, FRANCE

* francoise.borson-chazot@chu-lyon.fr

Introduction : Les femmes déficitaires en GH nécessiteraient des doses de GH plus élevées1. Qu’en est- il en vie réelle ?

Méthode : Registre français de GHDA traités par Norditropine®. Suivis prospectif pendant 5 ans. Les patients étaient dits naïfs en absence d’un traitement 6 mois avant l’inclusion.

Résultats : 328 patients (129 naïfs); âge moyen 49.2 ans ; 180 femmes dont 40% naïves. 147 (81.7%) femmes avec un déficit gonadotrope traité.

A l’inclusion, dose GH dans la population naïve de 0.20 mg/j, similaire chez les femmes [0,2 ; 0,6] et les hommes [0,2 ; 0,3] et IgF-1 (SDS) -2,20 [-3.20;-1.30] .Dès la première année et jusqu’à la fin du suivi, les doses médianes (mg/j) pour les femmes naïves étaient plus élevées que celles des hommes (1èrea : 0,40 vs 0,30 ; 2èmea : 0,50 vs 0,30 ; 3ème a : 0,50 vs 0,39 ; 4ème a : 0,50 vs 0,37 ; 5ème a : 0,60 vs 0,40).

Il était observé la même tendance dans la population féminine non naïve avec une dose médiane à l’inclusion et en fin de suivi de 0,40 vs 0,30 pour les hommes non naïfs.

Conclusion : En pratique clinique les médecins français prescrivent des doses de GH plus élevées pour les femmes déficitaires en GH, toutefois la dose à l’initiation reste comparable dans les deux sexes. Les données du registre sont concordantes avec les données des études observationnelles.

1Evaluation and Treatment of Adult Growth Hormone Deficiency: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline, 2011.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Cette étude a été sposorisée par Novo Nordisk