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B. Kolsi*a (M.), R. Ben Abdallahb (Dr), D. Ben Salaha (Dr), M. Elleucha (Dr), M. Mnifa (Pr), N. Charfia (Pr), M. Abida (Pr)

a CHU Hedi Chaker Sfax Tunisie, Sfax, TUNISIE ; b Faculté des sciences de sfax tunisie, Sfax, TUNISIE

* boubouti84@hotmail.com

Introduction :

En Tunisie, près de 10 % seulement des personnes diabétiques pratiquent l’auto-injection d’insulines analogues. C’est 1 adulte tunisien sur 11 qui est atteint directement par le diabète.

Patients et Méthodes

Étude prospective portant sur 56 cas des patients diabétiques type 2 colligés au service d’Endocrinologie CHU Hedi Chaker Sfax Tunisie.

Résultats

La plupart des patients hospitalisés (75 %) avaient un âge compris entre 40-66 ans. Avec prédominance masculine (sex-ratio H/F 2).La majorité 65% de nos patients diabétiques avaient un diabète évoluant depuis plus de 14 ans. Seulement 25 % des patients utilisent les analogues régulièrement et journaliés par contre 65% trouvent des difficultés d’injection d’insuline analogues soit 25% oubli, 35% manque de moyens d’acheter les aiguilles spéciales des stylos, et les autres par le refus de la prise en charge par la caisse nationale d'assurance-maladie(CNAM). Le schéma d’insulinothérapie le plus utilisé est celui à deux injections (60%). Les patients s’auto-injectaient l’insuline analogue dans 65% des cas. Seulement 10% des cas respectent les normes de stockages. Par contre 75 % ne se désinfectent ni les mains ni le site d’injection. Le site préféré était le bras du membre dominant dans 75% des cas. Seulement 50 % introduisent l’aiguille sans pli de peau à 90° et injectent la dose d’insuline en poussant sur le piston sans forcer.

Conclusions

Une maitrise des techniques d’injections d’insuline a une importance primordiale pour atteindre un bon équilibre du diabète ; d’où le rôle de l’infirmier en matière d’éducation diabétique et thérapeutique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.