K. Ait Idir*a (Dr), MA. Himeurb (Dr), MA. Lamric (Dr), B. Ait Abdelkaderb (Pr), A. Chikouhchec (Pr)

a Service de pédiatrie.Centre de consultations spécialisées de l'armée.Hussein-Dey, Alger, ALGÉRIE ; b Service d'Hormonologie.Centre de Pierre et Marie Curie., Alger, ALGÉRIE ; c Service de Biochimie.Centre de Pierre et Marie Curie., Alger, ALGÉRIE

* aitidir22@gmail.com

Objectif :

  1. Évaluer les concentrations de la vitamine D dans une population pédiatrique algéroise.
  2. Confronter ces données avec l’âge, le phototype, l’IMC, l’exposition solaire, la saison, les apports journaliers en vitamine D et âge osseux.

Patients et méthodes :

Etude prospective transversale sur 12 mois.300 enfants de 1 à 16 ans vivant dans l’algérois ont bénéficié d'un examen clinique complet et d’un dosage de la Vitamine D, PTH, bilan phosphocalcique, rénal et hépatique.

Les normes vitaminiques retenues (ng/ml) : carence < 10, déficit : 10-19.9, insuffisance : 20-29.9, suffisance : 30-100.

Résultats :

Discussion : malgré qu'Alger soit une ville méditérranéenne ensoleillée,l'hypovitaminose D a été fréquente dans notre série sans signes francs de rachitisme.Les facteurs de risques identifiés sont : l'hiver, le manque d'ensoleillement,le phototype foncé. Absence de corrélation significative avec l’IMC et les apports vitaminiques journaliers .

Conclusion:

L'hypovitàminose D est fréquente.Un échantillonnage plus important sur une durée d'étude plus longue sont nécessaires pour une évaluation plus précise.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.