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Z. Douma*a (Mlle), S. Haydarb (Mlle), M. Dallela (Mlle), A. Ben Salema (Dr), L. Ben Laminea (Mme), N. Sellamia (Mlle), JC. Hadib (M.), F. Hachani Ben Alic (Dr), C. Lautierb (Dr), M. Pugeatd (Pr), T. Mahjouba (Pr), F. Grigorescub (Dr)

a Laboratoire du Génome Humain et des Maladies Multifactorielles, LR12ES07, Faculté de Pharmacie de Monastir, Monastir, TUNISIE ; b IURC, Laboratoire d’Endocrinologie Moléculaire, UMR-204 NUTRIPASS, Equipe Nutrition & Génomes, Consortium MEDIGENE,Montpellier, France, Montpellier, FRANCE ; c Hôpital Universitaire F. Hached, Unité de Médecine Reproductive, Sousse, Tunisie, Sousse, TUNISIE ; d Fédération d'EndocrinologieGroupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Bron, France, Lyon, FRANCE

* zaynebdouma@yahoo.fr

Introduction.Afin d’améliorer le diagnostic dans le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), nous avons exploré l’association du gène LHCGR (luteinizing hormone/choriogonadotropin receptor) avec ce syndrome dans la population française FR (n = 526 dont 235 SOPK) et tunisienne TN (n = 96 dont 61 SOPK). Cette étude était suivie par une réplication de 4 marqueurs de GWAS antérieurs sur la population TN (n = 629).

Méthodes. Les SNP ont été explorés par la puce à ADN (Affymetrix) et par KASPar pour l’étude de réplication.

Résultats.Dans la population FR, 712 SNP ont permis d’identifier un bloc de déséquilibre de liaison avec 8 haplotypes dont 2 fréquents H1 et H4 étaient associés au SOPK (P < 1,4x10-2 (OR 1,54), 7x10-3 (OR 0,6) respectivement). H4 était aussi associé à la résistance à l’insuline (P < 0,005) et à l’hyperandrogénie (P < 0,04). Dans la population TN, plus distante d’un point de vue génétique, ce gène contient 5 blocs qui rapportés à la population FR a permis l’amélioration du signal d’association. Deux haplotypes H2 et H1 étaient associés avec P < 6x10-3 (OR 1,5) et P < 7x10-3 (OR 1,4) dans les blocs 4 et 5 respectivement. Parmi les marqueurs de GWAS, seulement le rs10495960 était répliqué sur la population TN (P < 3,9x10-3, Bonf. P < 0,02, OR 1,92).

Discussion.Les marqueurs identifiés par GWAS sont faiblement répliqués en Afrique du Nord et la structure haplotypique de ces populations peut être utilisée pour l’identification des marqueurs génétiques statistiquement plus puissants avec une application clinique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.