H. Marmouch*a (Dr), N. Lassoueda (Mme), S. Chermitia (Mme), I. Bayera (Mme), W. Essafia (M.), H. Sayadia (Dr), I. Khochtalia (Dr)

a Hôpital Universitaire Fattouma Bourguiba, Monastir, TUNISIE

* dr_marmouchhela@yahoo.fr

Introduction :

L’ostéoporose pose des problèmes de diagnostic précoce et de prise en charge chez l’homme. Notre objectif est d’étudier le profil épidémiologique et étiologique de cette entité.

Patients et méthodes :

C’est une étude rétrospective de 38 patients suivis à la consultation d’Endocrinologie pour ostéoporose. Le critère d’exclusion principal est un âgé de plus de 65 ans.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients est de 47 ±13,5 ans. Le mode de découverte a été majoritairement un suivi d’endocrinopathie (n=20) et une corticothérapie (n=10). Une fracture pathologique a été le mode de découverte dans 8 cas. Les endocrinopathies révélatrices ont été : une hyperparathyroïdie (n=4), syndrome de Cushing (n=4), hypogonadisme (n=10), une hyperthyroïdie (n=2). Le tabagisme a été trouvé dans la majorité des cas (n=34). Une maladie de Crohn a été objectivée dans 3 cas. Un traitement anti--convulsivant a été noté dans 3 cas. L’enquête étiologique a révélé un éthylisme et/ou diabète dans 10 et 12 cas respectivement.

Discussion :

La méconnaissance du risque d’ostéoporose masculine, l’intrication de nombreux facteurs étiologiques et l’incertitude concernant les valeurs seuils d’ostéo-densitométrie associé au risque fracturaire, rendant la démarche diagnostique et l’identification des patients à risque plus complexe. Dans notre étude, l’ostéoporose chez l’homme est assez dans près d’un cas sur 2 à une maladie et/ou prise médicamenteuse ou à l’exposition à un facteur de risque. Ainsi, une démarche étiologique minutieuse devant toute ostéoporose masculine est nécessaire.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.