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JL. Bekoe*a (Dr), F. Ngowab (Dr), EA. Wella (Dr), JC. Kattea (Dr), M. Dehayema (Dr), SP. Choukemc (Pr), E. Sobngwia (Pr)

a Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de Yaoundé, Yaoundé, CAMEROUN ; b Université des Montagnes, Baganté, CAMEROUN ; c Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de Dschang, Dschang, CAMEROUN

* johanebekoe@yahoo.com

Objectif :

Evaluer et comparer le profil métabolique des personnes exposées in utero à l’alcool à celui des non exposés.

Matériel et Méthode :

Nous avons mené une étude transversale analytique auprès d’adultes sains répartis en deux groupes. La méthode de la triangulation des sources nous a permis de vérifier la fiabilité des informations recueillies sur la consommation d’alcool. Les sujets exposés étaient appariés pour l’âge, le sexe, et l’indice de masse corporelle aux non exposés. La sensibilité à l’insuline a été évaluée par le clamp euglycémique hyperinsulinémique à 80 mUI/m2/min et la tolérance au glucose par l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale.

Résultats :

Nous avons inclus 22 participants, avec un âge médian de 24 [22-26] ans. La valeur M ajustée à la masse maigre de la sensibilité à l’insuline dans les groupes exposés vs non exposés était de 11,99 [10,72-14,32] vs 12,20 [11,22-13,46] mg/kg/min, p = 0,9. Nous avons retrouvé une corrélation négative (r = -0,48 ; p=0,02) entre la dose d’alcool consommée par la mère et la sensibilité à l’insuline du descendant.

Discussion :

Des études sur modèles murins ont révélé une résistance à l’insuline in vivo chez des rats sujets à une telle exposition [1]. Cependant, cette exploration n’avait pas encore été réalisée chez des humains à notre connaissance.

Bibliographie :

[1] Chen L, Yao X-H, Nyomba BLG. In vivo insulin signaling through pi3-kinase is impaired in skeletal muscle of adult rat offspring exposed to ethanol in utero. J appl physiol. 2005;99(2):528-34.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.