FZ. Kaidi*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. Mjabbera (Dr), A. Chadlia (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques. CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II-Casablanca, Casablanca, MAROC

* kaidizohra6@gmail.com

Introduction : Les phéochromocytomes bilatéraux surviennent généralement chez des sujets jeunes, dans un cadre familiale. . Le but de l’étude était de rapporter l’expérience de notre service dans la prise en charge du phéochromocytome bilatéral.

Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et analytique, menée dans notre service sur 17 ans, incluant tout patient présentant un phéochromocytome bilatéral.

Résultats : Ont été inclus 14 patients dont 8 femmes, avec un âge moyen de 26.5 ans. Cliniquement six patients avaient une HTA, huit patients avaient une triade de Ménard. Six patients avaient un carcinome médullaire de la thyroïde, deux patients une hyperparathyroïdie associée, six patients avait des cas de phéochromocytome bilatéraux dans la famille. .Sur le plan thérapeutique, 12patients ont été opéré et deux patients ont été jugés inopérable. La chirurgie s’est compliquée chez une patiente d’un choc hémorragique avec néphrectomie unilatérale. L’étude génétique a montré un cas de neurofibromatose type 1, 6 cas de NEM 2, 4 cas de Von Hippel Lindeau.

Conclusions : Dans notre étude, le phéochromocytome bilatéral s‘est présenté dans un contexte familial, souvent associé à d’autres manifestations extra surrénaliennes. Une cause génétique était présente chez la majorité des cas, d’où l’intérêt d’un examen clinique détaillé et para clinique orienté y compris la systématisation de l’étude génétique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.