S. Mensia (Dr), W. Amouria (Dr), F. Kallela (Dr), I. Jardaka (Dr), M. Kalthoum*a (Dr), T. Dardouria (Dr), M. Maaloula (Dr), F. Hamzaa (Dr), S. Charfeddinea (Dr), K. Chtouroua (Pr), F. Guermazia (Pr)

a service de médecine nucléaire, CHU Habib Bourguiba, Sfax, TUNISIE

* mehdikalthoum1991@gmail.com

Objectif :

Le but de ce travail est d’évaluer les performances de la scintigraphie de soustraction MIBI/pertechnétate et les comparer aux performances de l’échographie cervicale chez des patients suivis pour une hyperparathyroïdie primaire (HPTP).

Patients et méthodes :

Nous avons réalisé une étude rétrospective chez 31 patients ayant une HPTP avec une moyenne d’âge de 56 ans et une prédominance féminine (93.5%) et qui ont bénéficié d’une scintigraphie parathyroïdienne. Le Protocole d’examen se déroulait sur 2 jours selon la technique de soustraction MIBI/pertechnétate. Pour tous les patients, nous avons pu recueillir les résultats de l’examen anatomopathologique ainsi que de l’échographie cervicale. Nous avons ensuite analysé les résultats donnés par cadran pour chaque technique.

Résultats :

La scintigraphie de soustraction s’est révélée positive chez tous les patients. Elle était performante avec une sensibilité de 74 %, une spécificité de 87% et une exactitude de 83%. L’échographie s’est révélée normale chez 10 patients (32.3%). Elle était moins performante que la scintigraphie en termes de sensibilité (46%) et d’exactitude (79%), toutefois elle avait une bonne spécificité de 91%. Les faux positifs étaient comparables pour les 2 techniques (32%) en rapport avec pathologie nodulaire associée.

Discussion:

La scintigraphie de soustraction est une technique performante dans la localisation préopératoire des parathyroïdes pathologiques. L’échographie cervicale est indispensable pour améliorer la spécificité. Le couplage à l’imagerie hybride permettrait d’améliorer l’exactitude, de diminuer les faux positifs et de détecter les ectopies.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.