H. Ben Hadj Hassen*a (Dr), I. Kammouna (Pr), C. Kaanicha (Mme), J. Ben Laghaa (Dr), M. Jemela (Dr), L. Ben Salema (Pr)

a Service d’endocrinologie et des maladies métaboliques, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunis, TUNISIE

* hana.belhaj@hotmail.com

Introduction :

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une endocrinopathie fréquente dont le phénotype est aggravé par l’obésité. La prise en charge nutritionnelle est souvent nécessaire et efficace.

Objectif : comparer l’apport alimentaire spontané des patientes obèses présentant un SOPK par rapport à un groupe témoin sans SOPK.

Méthodologies :

Etude transversale de type cas témoins, incluant 50 femmes obèses ou en surpoids : 25 suivies pour SOPK diagnostiqué selon les critères de Rotterdam et 25 témoins appariées pour l’âge et l’IMC. L’apport alimentaire a été évalué chez toutes les participantes par la méthode de l’histoire alimentaire.

Résultats :

L’apport calorique total ainsi que les apports glucidiques et lipidiques étaient moins élevés chez les SOPK (respectivement 2685±920 vs 2953±679 Kcal/j ; 338,72±119,72 vs 385,4±104,04 g/j et 103,9 ± 40,03 vs 110,16±33,05 g/j), mais la différence n’était pas significative.

Concernant la répartition calorique par repas, le groupe SOPK avait un petit déjeuner et des collations moins calorique que les témoins (respectivement 412 ± 204 vs 563 ± 293Kcal/j, p= 0,07 ; et 341 vs 219 Kcal/j, p=0.04).

Conclusion :

Les patientes obèses présentant un SOPK ont des apports caloriques spontanés moins élevés que les témoins de même âge et IMC. D’autres facteurs, autres que l’alimentation, pourraient favoriser l’obésité chez elles, tels que les facteurs génétiques et l’insulinorésistance.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.