B. Guerci*a (Pr), T. Baileyb (Dr), J. Devriesc (Dr), G. Geretyd (Dr), J. Gumprechte (Dr), W. Lanef (Dr), C. Wyshamg (Dr), A. Brittah (Dr), E. Nielseni (Dr), A. Philis Tsimikasj (Dr)

a Centre hospitalier universitaire, Nancy, FRANCE ; b Escondido, California, ÉTATS-UNIS ; c Amsterdam, Amsterdam, PAYS-BAS ; d ALBANY, Ny, ÉTATS-UNIS ; e Slaskie Centrum Chorób Serca, Zabrze, POLOGNE ; f ASHEVILLE, Nc, ÉTATS-UNIS ; g SPOKANE, Wa, ÉTATS-UNIS ; h SOBORG, Soborg, DANEMARK ; i Frederiksberg, Frederiksberg, DANEMARK ; j San Diego, San Diego, ÉTATS-UNIS

* b.guerci@chru-nancy.fr

Objectifs : la relation entre les hypoglycémies et variabilités inter journalière n’est pas établie, une analyse post hoc a été réalisée afin d’évaluer la corrélation entre la variabilité glycémique inter journalière de la glycémie à jeun (GAJ) en auto-mesure et la survenue d’hypoglycémies dans deux études menées en cross-over et double aveugle, de treat to target comparant l’insuline degludec et l’insuline glargine U100 1x/j chez des adultes DT1 (SWITCH 1, n=501) ou DT2 insulinotraités (SWITCH 2, n=721).

Méthodes : la variabilité glycémique par semaine pour chaque patient a été calculée à partir d’une transformation logarithmique des valeurs disponibles avec classement de la moyenne géométrique hebdomadaire en tertiles bas, moyens et élevés. Les hypoglycémies étaient soit symptomatiques (sévères ou glycémie confirmée < 56 mg/dl), nocturnes (00.01-5.59) ou sévères (nécessitant l’assistance d’un tiers).

Résultats : la variabilité glycémique en auto-mesure est un facteur significativement prédictif de survenue d’hypoglycémies symptomatiques (p < 0,0001 dans SWITCH 1 et p < 0,0001 dans SWITCH 2), nocturnes (tous p < 0,0001) et sévères pour les DT1 (SWITCH 1 : p < 0,0001).

Discussion : la variabilité glycémique inter journalière est associée à un risque significativement plus important d’hypoglycémies.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.