I. Sebai*a (Dr), K. Ounaissaa (Dr), A. Smidaa (Dr), I. Oueslatia (Dr), H. Abdessalema (Dr), A. Ben Brahima (Dr), R. Yahiaouia (Dr), C. Amrouchea (Pr)

a Service des consultations externes et des explorations fonctionnelles, Institut National de Nutrition,Tunis., Tunis, TUNISIE

* imen.imanos@yahoo.fr

Introduction :

Comparer les marqueurs de l’inflammation chez les gestantes ayant un diabète gestationnel (DG) diagnostiqué avant versus après 35ans.

Méthodes :

Etude rétrospective réalisée à l’hôpital du jour de l’Institut National de Nutrition entre Mars et Juin2017. Les femmes enceintes adressées pour prise en charge d’un DG et ayant bénéficié d’une numération de la formule sanguine(NFS) et d’un dosage de la CRP ont été incluses. Les marqueurs d’inflammation étudiés étaient le taux de lymphocytes, le rapport neutrophiles/lymphocytes(RNL) et le rapport plaquettes/lymphocytes(RPL).

Résultats :

Notre étude a inclus 40femmes ayant un âge ≥ 35ans (G1) et 59femmes âgées de moins de 35ans (G2). L’indice de masse corporel pré-gestationnel, l’âge gestationnel de la découverte du DG, la glycémie à jeûn et les paramètres lipidiques (cholestérol total et triglycérides) étaient comparables entre les deux groupes. Comparativement aux gestantes du G1, les gestantes du G2 avaient un taux de lymphocytes significativement plus élevé (2197vs1860 ; p=0,017) et un RPL significativement plus bas (97vs118; p=0,008). La CRP et le RNL étaient comparables entre les deux groupes. Nous avons retrouvé une corrélation positive entre le RPL et l’âge (r = 0,384 ; p < 10-3).

Conclusion :

Selon nos résultats,le développement du DG chez la femme de moins de 35ans n'était pas associée à une inflammation plus marquée. Toutefois, le taux de lymphocytes pourrait être un facteur prédictif de DG dans cette poulation.Des études complémentaires évaluant l’intérêt de ce paramètre dans la prédiction du DG chez les femmes de moins de 35ans seraient nécessaires.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.