I. Oueslati*a (Dr), K. Ounaissaa (Dr), A. Smidaa (Dr), S. Chelbia (Dr), N. Ben Daga (Dr), S. Sallamia (Dr), A. Ben Brahima (Dr), H. Abdessalema (Dr), R. Yahyaouia (Dr), C. Amrouchea (Pr)

a Institut National de Nutrition, Tunis, TUNISIE

* oueslati.insaf1290@gmail.com

Introduction : la neuropathie diabétique périphérique est une complication fréquente du diabète. Le but de ce travail est de déterminer les particularités et les facteurs de risque de cette complication dégénérative.

Méthodes : il s’agit d’une étude transversale rétrospective incluant 30 patients diabétiques suivis à l’institut national de nutrition. Un interrogatoire minutieux et un examen neurologique avec calcul du score DN4 ont été faits.

Résultats : nous avons inclus 23 femmes et 7 hommes, d’âge moyen de 58 ans [35à 83 ans]. Le diabète était de type 2 pour 96,7% des patients. L’ancienneté moyenne du diabète était de 15±6 ,53 ans. Le score DN4 moyen était de 2,63 [0-8]. Une neuropathie périphérique douloureuse était notée chez 56,7% des patients. Les sensibilités superficielle, profonde et thermo-algique étaient altérées respectivement chez 30%, 3,3% et 16,7% des patients. Aucun déficit moteur, ni amyotrophie n’ont été retrouvés. Les réflexes rotuliens étaient faibles dans 16,7% des cas et abolis pour 13,3% des patients. La prévalence de la neuropathie périphérique selon l’âge était de 80% pour les patients de moins de 50 ans et 33,3% des patients de plus que 65 ans. Il n’existe pas de corrélation entre l’âge et le DN4 (p=0,78). Il n’y a pas de relation statistiquement significative entre l’ancienneté du diabète et l’existence de neuropathie douloureuse (p=0,24)

Conclusion : la neuropathie diabétique peut altérer la qualité de vie du diabétique. Un traitement précoce est important pour éviter les complications qui en découlent.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.