CO-08

A. Vambergue*a (Pr), A. Raynauda (Dr), A. Caronb (Dr), S. Thinata (Mme), M. Cazaubiela (Dr), W. Karrouza (Dr), G. Ficheurb (Dr), P. Deruellec (Pr)

a Service d'Endocrinologie Diabétologie CHRU, Lille, FRANCE ; b Pôle de santé publique CHRU, Lille, FRANCE ; c Service de Gynécologie obstétrique CHRU, Lille, FRANCE

* anne.vambergue@chru-lille.fr

Objectif : Les recommandations du diabète gestationnel (DG) permettent d’identifier soit des patientes dépistées précocement « DG précoce » soit des patientes dépistées après 24 SA identifiées comme « DG tardif ». Il semble qu’il y ait un consensus pour définir le « DG précoce »lorsque le diagnostic est posé avant 20 SA. L’objectif principal est de comparer les issues de grossesses parmi les 2 populations.

Patient et Méthodes : Etude rétrospective de patientes DG selon l’IADPSG entre le 1/02/2011 et le 31/12/2016. La prise en charge a été faite selon les recommandations. L’association entre le moment du diagnostic et la macrosomie a été étudiée avec une régression logistique avec ajustement sur les facteurs confondants.

Résultats : Les DG précoces représentent 48,9% des patientes (n=1445), 1503 patientes ont un « DG tardif ». Les DG précoces ont un IMC pré-gestationnel plus élevé que les « DG tardif » (p<0,001). L’ HbA1c est plus basse dans le groupe « DG précoce » (p< 0,001). 41.2% des DG précoces ont eu une insulinothérapie versus 22,4% dans le groupe DG tardif (p< 0,001). Les taux de LGA sont respectivement de 17,69% versus 17,70% dans les 2 groupes. Après ajustement, aucune association n’était retrouvé entre le moment du diagnostic et la macrosomie (OR= 1,07 IC 95% 0,88-1,30) avec catégorie de diagnostic précoce en référence.

Discussion : Cette étude réalisée dans une large cohorte montre que le moment du diagnostic de DG « précoce versus tardif » ne semble pas modifier le risque de LGA.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.